E-commerce : pour continuer à croître, il faut conquérir des primo-acheteurs… à l’étranger

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Par Eric Giordano Modifié le 6 décembre 2013 à 2h53

Le secteur du e-commerce se porte globalement bien, même si les résultats du dernier rapport du cabinet PwC, intitulé "Web-acheteurs 2013", donnent un constat nuancé des perspectives futures notamment aux vues de l’évolution des comportements d’achat en ligne en France. En effet, la croissance de l’e-commerce français a longtemps reposé sur la conquête d’internautes qui n’avaient jamais effectué d’achat en ligne : les primo-acheteurs. Ce sont ces derniers qui permettaient jusqu’à présent à l’e-commerce français d’afficher des taux de croissance à deux chiffres.

De moins en moins de Français à convaincre d'acheter sur Internet

Le rapport de PwC révèle que la France ne compte plus que 5% de primo-acheteurs sur l’année 2013 ( -16% par rapport à 2012). Il s’agit de l’un des taux les plus faibles parmi les 15 pays étudiés.
Ce constat met en exergue la difficulté grandissante qu'ont les e-commerçants à recruter de nouveaux clients sur le territoire national et la nécessité pour eux de trouver de nouveaux relais de croissance. La tentation d’étendre son e-business à l’international est d’autant plus forte que des pays comme la Turquie et le Brésil affichent des taux de primo-acheteurs de 20 à 40%.

E-commerce : s'adapter aux spécificités de chaque pays

Cependant, le déploiement d’un site e-commerce à l’international requiert une réelle expertise des comportements d’achat sur chaque marché, ce qui est d’autant plus vrai lorsque l’on aborde le sujet du paiement. En effet les habitudes et les contraintes en matière de paiement en ligne diffèrent fortement d’un pays à l’autre. L’accès à un nouveau marché nécessite donc un audit des services de paiement les plus pertinents par rapport à un business model et à un secteur d’activité. Il s’agit aussi de prendre en compte les impacts sur le taux de conversion, le risque, les coûts – sans oublier le service clients.

Dans plusieurs cas, l’e-commerçant doit contractualiser avec une multitude de partenaires locaux jusqu’à parfois établir un compte bancaire ou une entité juridique sur place. Méthodes, pratiques locales et risques liés à l'internationalisation : autant d'éléments à ne surtout pas négliger pour réussir à étendre son activité à l'international !

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Eric Giordano est directeur général d'Hipay.

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