Il aura fallu 3 années de recherche et sept essais de prototypes testés par un masticateur pour mettre au point la dernière innovation qui va faire grand bruit sur le marché de la confiserie : le chewing-gum biodégradable, baptisé Rev’7, débarque en France en 2013 !
Conçu à partir d’une gomme perméable à l’eau, ce chewing-gum d’un nouveau genre pourra être retiré très facilement des façades de bâtiments, sièges de bus, serrures ou autres trottoirs … Se désagrégeant tout seul en moins de 6 mois – contre 5 ans pour le chewing-gum classique - il redonnera certainement du baume au cœur aux collectivités locales qui aujourd’hui dépensent des millions pour l’entretien des rues et la remise en état d’équipements publics, souvent avec des résultats décevants.
Il faut dire que le chewing-gum est devenu une vraie plaie dans nos villes modernes. Collé « à la sauvette » ou pour s’amuser dans des ascenseurs, sur des portes, dans les collèges et lycées, jeté sans ménagement un peu n’importe où et surtout pas dans une poubelle, il pollue notre environnement … La ville de Singapour l’a d’ailleurs interdit depuis 1992. A Londres, il en coûte 220 millions d'euros par an pour les enlever, dont 4,5 millions pour la seule capitale. En Irlande, les chewing-gums sont taxés de 5 à 10 centimes par paquet pour financer... le nettoyage !
Le Rev’7, déjà présent sur le marché américain et au Canada, devrait avoir du succès en France, car les Français sont les plus gros consommateurs de chewing-gums après les Etats-Unis. Reste à savoir si cette nouvelle version sera aussi bonne au goût que l'original...