Les ménages les plus modestes sont au centre de cette nouvelle réforme du gouvernement : ils vont voir disparaître ceux qu’on appelait les « tarifs sociaux de l’énergie » que ce soit pour le gaz, l’électricité ou pour le fioul. A la place le gouvernement va généraliser le chèque énergie qui a déjà été testé avec succès dans quatre départements.
Chèque énergie : qu’est-ce qui va changer ?
Sur le fonds, l’idée est toujours la même : aider les ménages les plus modestes à payer leurs dépenses énergétiques et donc à pouvoir se chauffer et cuisiner. C’est la forme qui va changer car, selon les résultats de l’expérimentation, elle serait beaucoup plus efficace.
C’est donc la fin des tarifs sociaux de l’énergie et l’arrivée du chèque énergie dans toute la France. Selon les calculs du gouvernement ce ne sont pas moins de 4 millions de ménages qui en bénéficieront dès 2018. Les premiers chèques énergie seront versés durant le mois d’avril 2018.
Une révolution puisque, selon les calculs du député LR Julien Aubert, seulement 2,7 millions de foyers en France ont bénéficié des tarifs sociaux de l’énergie alors que les ayants-droits seraient 4,7 millions.
Qui peut bénéficier du chèque énergie et quel est son montant ?
L’arrivée du chèque énergie partout en France change les conditions d’attribution de cette aide. Désormais il sera versé sur conditions de revenus donc sur la déclaration d’impôts : le ministère de la Transition Energétique précise donc bien qu’il faut faire cette déclaration même si le montant des impôts dus est égale à zéro.
Le chèque, lui, aura un montant compris entre 48 et 227 euros et il pourra être utilisé soit pour payer les factures de l’électricité et du gaz ou alors pour réaliser des travaux de rénovation afin de réduire la consommation énergétique du ménage.
Pour en bénéficier il faut tout simplement avoir déclaré moins de 7 500 euros de revenus en 2016 pour une personne seule, moins de 16 170 euros pour un couple avec deux enfants, par exemple.