OPINION
S’ils ne mettaient pas la France en péril — ils me feraient juste pitié ! Dès le lendemain des attentats terroristes contre Charlie-hebdo, les politiciens de tous bords ont juré, la main sur le cœur, que “rien ne serait plus comme avant”, qu’ils allaient tout changer et que cette fois ils avaient compris… Tu parles. Quelques jours à peine après les attentats meurtriers qui ont ensanglanté la France, ils recommencent de plus belle avec les mêmes discours, la même langue de bois, les mêmes “éléments de langage” et les mêmes rengaines poignantes… Pire encore, ceux qui sont responsables en première ligne des dysfonctionnement (du renseignement, de la police, de la justice, des prisons, de l’éducation ou de l’immigrtion…) sont toujours au Gouvernement. S’ils avaient fait leur boulot, la France n’en serait évidemment pas là. Mais ils continuent à jacasser dans les médias et à nous expliquer qu’ils sont la solutions alors que, de toute évidence, ils sont eux-mêmes le problème. Sidérant.
Ils ont tous failli et sont collectivement responsables et coupables du désastre
Il suffit — pour prendre la mesure de leur échec cinglant et de leur indignité — de récapituler la longue liste de leurs ministères … Depuis des décennies, ils ont prétendu s’occuper de tout (avec notre argent évidemment) et ils n’ont fait qu’échouer partout.
Prenez un Doliprane 1000 et accrochez-vous : je vous donne la liste de ce dont ils ont prétendu s’occuper : de la défense, des affaires étrangères, de l’éducation, de la jeunesse, de la justice — échec total. De l’immigration, la réussite éducative, de la ville, du redressement productif, du budget, du commerce extérieur, de la santé, du logement… — échec total. Du chômage, de la formation professionnelle, des petites entreprises, des moyennes entreprises, du commerce extérieur… — échec total. De la famille, des transports, des droits des femmes, de l’agroalimentaire, du tourisme, de la communication, des personnes handicapées, de la recherche, de l’économie sociale et solidaire, de la vie associative, de l’agriculture, du dialogue social, des personnes âgées, de la dépendance, de la culture, de l’économie maritime, de la francophonie, des anciens combattants, de l’économie numérique, des sports, de l’artisanat, de l’innovation ….
Malgré l’incroyable empilement de fonctionnaires et de bureaux nécessaires pour surveiller tout ça, pas un seul secteur n’a échappé à leur incurie. C’est l’échec total payé au prix fort par des contribuables aujourd’hui ruinés par la gabegie d’État, les gaspillages de la bureaucratie et le matraquage fiscal…
Il faudrait effectivement “tout changer”, mais ils ne changeront rien !
Quand ils jurent que “rien ne sera plus comme avant”, je rigole. Ils ne changeront rien. Pour faire redémarrer le pays sur des bases saines, il faudrait qu’ils reconnaissent qu’ils se sont trompés et qu’ils ont menti aux Français. Ils ne le peuvent évidemment pas !
• parce qu’ils sont dans le fromage et qu’ils ne veulent pas qu’on leur enlève.
• parce que leurs cerveaux sont formatés par des idéologies périmées et qu’ils ne peuvent pas en changer sous peine de mourir.
• parce que leurs avantages et leurs prébendes sont liées à leurs postes et qu’ils y tiennent plus qu’à tout.
• parce qu’ils sont membres de partis politiques qui sont leur raison de vivre et leur seule chance de voir leurs affiches financées aux prochaines élections.
• parce que “tout changer” ce serait reconnaître et avouer qu’ils se sont trompés, et ça évidemment ils ne le peuvent pas !
• parce que — et ça résume tout — la France ils s’en foutent !
L’opinion anesthésiée par des médias complices et serviles
Je vous la fait courte mais vous avez évidemment compris : toutes cette classe politique s’est totalement discréditée. Mais elle se maintient grâce à la complicité confraternelle des médias qui continuent à lui passer les plats et à lui tendre les micros…
Lorsque, quelques jours à peine après les attentats, je vois tous ces irresponsables oser venir parader sur les plateaux de télé, et se presser devant les journalistes pour nous expliquer ce qu’il faut faire — qu’ils n’ont pas fait mais qu’ils font faire – ou le contraire de ce qu’ils ont dit qu’ils allaient faire… etc, j’ai envie de sortir mon pistolet !
Mais comment osent-ils aussi vite — sans avoir même pris le temps du recul pour réfléchir ou raisonner — recommencer à nous balancer leurs vieux discours périmés et inefficaces sur les amalgames, l’immigration-chance-pour-la-France, la stigmatisation, le vivre-ensemble, la religion d’amour et de paix, la “communauté éducative”… etc.
Si les politiciens en échec peuvent rejouer inlassablement le même disque rayé, c’est que les médias eux aussi sont complices, responsables et coupables du désastre. C’est en effet grâce à eux — les journalistes serviles, soumis et subventionnées — que l’opinion a été anesthésié pendant tellement d’années. Ils ont chloroformé les oies du Capitole et donc empêché tout sursaut salvateur.
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Grâce aux réseaux sociaux notamment, les choses commencent heureusement à bouger. Le Peuple commence à ouvrir les yeux et à entendre un autre son de cloche que la voix officielle de l’État. Les Français commencent à mesurer le fossé existant entre ce qu’on leur dit aux nouvelles et ce qu’ils voient avec leurs propres yeux. Et ce qu’ils voient n’est évidemment pas beau. Mais il faut bien passer par là : ouvrir les yeux et les oreilles. Avant de mettre bientôt son bulletin de vote dans l’urne.
Article initialement paru sur le blog Switchie5