Le 1er septembre 2020 marque le début de la rentrée la plus étrange que les Français auront vécue depuis longtemps. En pleine pandémie, toutefois, il y a des choses qui ne changent pas, comme les hausses des tarifs de l’énergie. Une petit tour d’horizon, pour y vois un peu plus clair.
Des masques, des masques et des masques
Depuis le temps que tous les médias et le gouvernent le répètent, vous l’aurez compris : la rentrée 2020 sera marquée par les masques. Outre être obligatoires dans certaines grandes villes, comme Marseille, Strasbourg ou encore Paris et sa petite couronne (la liste s’allonge de jour en jour), les masques seront obligatoire dans les collèges, les lycées, les universités et les entreprises.
Pour les ménages, c’est un budget conséquent : plus de 100 euros de plus par mois à consacrer aux masques, le gouvernement ne prenant pas en charge ceux à destination des écoliers (mais les entreprises prenant en charge ceux à destination des salariés). Ne pas porter ce masque peut conduire à des sanctions : amende sur la voie publique, sanctions en entreprise ou à l’école…
Le gaz et les clopes un peu plus chers
Autre mauvaise nouvelle : le prix du gaz augmente ce 1er septembre 2020, alors que les températures se font un peu plus fraîches. La Commission de Régulation de l’Energie (CRE) a validé une hausse des tarifs réglementés appliqués par Engie de 0,6 % en moyenne. Les hausses, dans le détail, s’étalent entre 0,2 % pour les ménages n’utilisant le gaz qu’en cuisine, à 0,7 % pour ceux ne l’utilisant que pour le chauffage, en passant par 0,4 % pour les ménages ayant un double usage du gaz.
Côté tabac, quelques évolutions sont à prévoir : certains paquets vont grimper de 10 centimes d’euro (et atteindre 9,30 euros) tandis que d’autres vont baisser (ceux coûtant 9,60 euros). Chaque marque étant libre de décider de ses prix, la tendance n’est pas généralisée ni uniforme.
La drogue punie d’une simple amende
Les personnes consommant de la cocaïne ou du cannabis seront heureux de savoir que le gouvernement va généraliser, à partir du 1er septembre 2020, l’amende forfaitaire de 200 euros pour possession. Il en coûtera 200 euros (minorés à 150 euros et majorés à 400 euros), mais n’est applicable que sous certaines conditions. Au moins, le fautif ne devra pas passer par la case tribunal, ce qui devrait un peu alléger le travail des juges.