Il vous reste moins d’un mois pour utiliser vos titres restaurants de 2020. A partir du premier septembre 2021, les règles changent.
Avec la pandémie et les difficultés auxquelles faisait face le secteur de la restauration, le gouvernement avait décidé de décaler leur date de péremption. À l’origine valables jusqu’à février 2021, les titres-restaurants 2020 ont été prolongés de 6 mois, c’est-à-dire jusqu’au 31 août 2021. Dans la démarche d'écouler les titres-restaurant, le gouvernement avait également décidé, en juin 2020, de porter le plafond journalier de 19 à 38 euros. Cette mesure devait, à l’origine, n’être valable que jusqu’au 31 décembre 2020 mais avait été également prolongée jusqu’au 31 août.
Vers un retour à la normale
Dès le 1er septembre, c’est donc le fonctionnement “normal” des titres-restaurants qui se remettra en place : le plafond journalier sera de 19 euros et ils ne seront utilisables que les jours ouvrables, sauf si vous êtes amenés à travailler le dimanche ou les jours fériés.
Si, malgré la prolongation de la validité des titres-restaurants 2020, il vous en restait encore, le service-public précise que “les titres non utilisés au cours de cette période seront échangés gratuitement. Vous devez les rendre à votre employeur au plus tard dans les 15 jours suivant la fin de leur période de validité. Vous obtiendrez en échange un nombre égal de titres valables pour l’année 2021”. Les titres restaurants émis en 2021 seront valables jusqu’à leur date d’expiration normalement prévue, c’est-à-dire fin janvier ou fin février 2022.
Une décision qui n’est pas encore prise
Le ministère de l’économie et des finances répète que “la décision n’a pas été encore prise”. Romain Vidal, le représentant des restaurateurs à la Commission Nationale des Titres Restaurants (CNTR), explique dans un entretien pour BFMTV, que le gouvernement attend “de voir l’évolution de la consommation et de l’épidémie. S’il y a une grosse quatrième vague ou si la consommation recule à cause du pass sanitaire, ils repousseront. Ils ne peuvent pas faire perdre des centaines de milliers d’euros aux français”.