Le montant des dégâts résultant des catastrophes naturelles survenues en 2021 a dépassé celui comptabilisé en 2017, qui était déjà une année record. Seuls 57% de la propriété perdue était assurée, nous apprend le réassureur Munich Re.
Les inondations et ouragans ont été destructeurs en 2021
L’année 2021 s’est soldée par une sacrée ardoise en ce qui concerne les dégâts résultant de catastrophes naturelles. En 2021, les ouragans, tornades, inondations et vagues de froid ont occasionné 246 milliards d’euros de dégâts. C’est certes moins qu’en 2011, qui était une année record (313 milliards d’euros cette année-là). Mais c’est toujours beaucoup plus que n’importe quelle autre année de la dernière décennie, même 2017, qui s’était soldée par des dégâts particulièrement importants, estimés à 128 milliards d’euros, nous apprend le réassureur Munich Re.
En 2021, la catastrophe naturelle la plus coûteuse a été l’ouragan Ida : 57,3 milliards d’euros de dégâts ont été occasionnés. Les inondations survenues en Europe ont causé 47,6 milliards d’euros de dégâts. La vague de froid qui a frappé le Texas en février 2021 a, quant à elle, occasionné 26,4 milliards d’euros de dégâts.
En 2021, les assureurs ont versé des indemnisations record
Des 246 milliards d’euros de dégâts occasionnés, seuls 105 milliards correspondaient à de la propriété assurée. Ce taux de 57% est élevé comparé aux autres années. Si la part de la propriété assurée à travers le monde progresse lentement, ce bond impressionnant à 57% s’explique surtout par le fait qu’en 2021, les catastrophes naturelles ont davantage frappé les pays développés (États-Unis, Europe…), où la part de la propriété assurée avoisine les 90%, explique-t-on chez Munich Re.
Cette meilleure couverture assurantielle signifie aussi que les assureurs ont dû débourser beaucoup en 2021. Au cours de la dernière décennie, seule l'année 2017 a été plus lourde en termes d'indemnités d'assurance qui ont dû être versées (128 milliards d'euros à l'époque).