Le mouvement ETHIC (Entreprises à Taille Humaine Indépendantes et de Croissance) a été particulièrement attentif au plan de relance du Premier Ministre et s’est cantonné à réagir sur l’aspect économique.
Les chefs d’entreprise se réjouissent du fait que Jean Castex veuille « En finir avec l’impuissance publique, les méandres sinueuse et opaques de l’administration » et qu’il soit en faveur d’une CROISSANCE écologique et non pas d’une décroissance verte... ETHIC est aussi très favorable à la reprise des négociations pour mettre en place la réforme des retraites tant attendue.
Quelques déclarations sont toutefois le signe de la volonté de maintenir un état tout puissant au de la des missions régaliennes.
La « Création d’emploi de fonctionnaires dans les DEPARTEMENTS » reste une déclaration de création de postes de fonctionnaires ! Que l’on ne peut que regretter.
La Création d’un commissaire général au plan, par ailleurs, n’est ni plus ni moins qu’un organe supplémentaire et le retour d’une institution.
Les chefs d’entreprise sont également très inquiets de la déclaration concernant la publicité. « Nous régulerons la publicité pour réduire les incitations à la surconsommation des produits polluants »
Sur le fond diminuer les produits polluants est une bonne décision, mais en aucun cas l’état ne doit intervenir sur le secteur de la publicité sauf à déstabiliser en série des entreprises... C’est encore une porte ouverte à la gestion administrative des citoyens et des consommateurs. (Tabac, alcool, produits sucrés, polluants, plastiques… Quoi d’autre encore ?).
« Oui, les entreprises doivent évoluer, et il faut les encourager mais c’est le marché qui doit les faire évoluer et non pas seulement « les investissements massifs du pacte productif » : déclare Sophie de Menthon. « Un plan extrêmement ambitieux, volontariste, mais un coût exorbitant dont on comprend mal le financement.»
Comment par ailleurs penser que l’on puisse mettre en œuvre un tel plan en réduisant EN MÊME TEMPS le poids administratif, en simplifiant les textes, en limitant les contrôles, en d’autres termes sans manifester une vraie confiance dans la prise en main de notre économie par les entreprises elles-mêmes ? »