Pro-éolienne, Valérie Pécresse ne doit pas être la candidate des Républicains !

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Par Louis Marin Modifié le 29 novembre 2022 à 9h23
France Eoliennes Investissements Racket Etat
@shutter - © Economie Matin
77%Le nucléaire représente 77% de la production d'énergie électrique en France.

OPINION

Sa position très favorable aux éoliennes fait que Valérie Pécresse est devenue en quelque sorte la Barbara Pompili des Républicains. Alors que le Monde titrait le 31 août que la question éolienne devenait un sujet hautement politique, il est évident que la position des candidats aux élections présidentielles sur le sujet va être déterminante sur leur possible investiture.

La colère populaire sur les éoliennes, l’échec retentissant des éoliennes en mer dont la centrale de St Brieuc est emblématique, l’opposition médiatique de plus en plus massive sur le sujet, font qu’il est politiquement impossible pour un candidat qui souhaite gagner les élections présidentielles d’être pro éolien ou de l’avoir été par le passé.

Le rôle déterminant de Valérie Pécresse dans la politique actuelle de pollution éolienne lors de son passage au gouvernement a été souligné récemment dans une enquête fouillée du magazine l’Incorrect, qui a publié en juillet 2021 un article édifiant dévoilant son rôle essentiel dans la mise en place des projets de centrales éoliennes aux large des côtes françaises.

Dans ce contexte il est inconcevable que les Républicains puissent envisager une minute gagner les élections présidentielles avec une candidate aussi controversée et aussi caricaturale de la politique actuelle d’invasion éolienne de notre monde rural et de notre littoral.

Car sur le sujet, contrairement à une communication qui ne trompe personne, Valérie Pécresse n’a pas changé.

Lors de son déplacement récent à St Brieuc pour aborder la question de la centrale éolienne prévue au large des côtes bretonnes, celle-ci indiquait que ce projet était mal ficelé et devait être repris depuis le début sans envisager le moins du monde la décision désormais attendue par les Français de l’arrêt définitif des centrales éoliennes au larges des côtes françaises et dans les terres. Sa position pro éolien est parfaitement incompatible non seulement avec l’aspiration des Français à voir s’arrêter le saccage de la France mais aussi au vu des enjeux géopolitiques majeurs de guerre économique entre la transition énergétique allemande et le modèle industriel décarboné nucléaire français que le monde nous envie.

Or, Valérie Pécresse l’affirme : « Elle veut sortir progressivement du nucléaire », répétant à l’envie les éléments de langages des promoteurs éolien et des ONG environnementales. Dans une dépêche de l’AFP, la Président de la région IDF devait s’engager en Ile de France à mettre en place 40% d’énergies renouvelables d’ici 2030 et 100% en 2050 dans le souci de répondre à la décarbonation de la région par les énergies renouvelables. Elle devait préciser vouloir « tendre vers une région zéro carbone”, avec la promesse qu’en 2050, “on sera à 100% d’énergie renouvelable, on sera sorti du nucléaire … ».

Alors que désormais tout le monde sait qu’il est parfaitement illusoire de vouloir décarboner l’électricité d’un pays comme la France par des éoliennes, une telle position est inconciliable avec une possible candidature à la fonction suprême. La France est aujourd’hui grâce au nucléaire et à l’hydraulique à 90% décarbonée et l’installation d’énergies renouvelables intermittentes comme les éoliennes conduit à l’effet inverse de celui recherché. Le propre Ministère de la Transition Ecologique a publié récemment dans son scénario « Stratégie bas Carbone » (note 110 page 120) un rapport qui confirme que le remplacement du nucléaire par des éoliennes conduirait in fine à une augmentation importante des gaz à effet de serre en France à cause des énergies fossiles.

Ce rapport dévoile ainsi :

«  Le Gouvernement a pris acte des études menées par RTE qui montrent que la réduction de la part du nucléaire à 50 % à l’échéance de 2025, telle que prévue dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte, soulève d’importantes difficultés de mise en œuvre au regard de nos engagements en matière climatique. Malgré le développement volontariste des énergies renouvelables entrepris par le Gouvernement, et du fait de la faible maturité à court terme des solutions de stockage, la France serait en effet contrainte de construire jusqu’à une vingtaine de nouvelles centrales à gaz dans les sept prochaines années pour assurer la sécurité d’approvisionnement lors des pointes de consommation, conduisant à une augmentation forte et durable de nos émissions de gaz à effet de serre ».

En deux mots la politique prônée par Valérie Pécresse consiste donc à envisager de multiplier les éoliennes en France avec pour conséquence l’augmentation inéluctable des émissions de gaz à effet de serre. Le gaspillage d’argent public dans les éoliennes inutiles s’établit à ce jour autour de 250 milliards d’euros (avec les charges de raccordement) et profite exclusivement à l’industrie allemande, qui, avec ses éoliennes veux tout simplement détruire notre fleuron industriel nucléaire avec les énormes conséquences sociales qui pourraient en découler à terme.

Est-ce ce modèle que les Républicains veulent suivre avec une candidate symbole de la politique éolienne ? Il ne faut pas se leurrer, elle continuera inlassablement cette politique d’invasion éolienne désastreuse de Jean Castex et de Barbara Pompili. Il est plus qu’urgent que les Républicains se ressaisissent et fassent le bon choix ! Il en va de leur survie politique.

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Louis Marin est sur le site Economiematin le pseudonyme de Fabien Bouglé lanceur d’alerte écologiste français et auteur du livre Éoliennes : la Face noire de la transition écologiques, publié en 2019 aux éditions du Rocher.  Depuis 10 ans, il dénonce le désastre écologique et financier des éoliennes. Entre 2011 et 2016, il est en lien avec le SCPC (service central de prévention de la corruption) du ministère de la Justice français qui dévoile le scandale de la corruption dans l’industrie éolienne. Il contribue à rendre public en 2018, le prix exorbitant de rachat de l'électricité des éoliennes en mer. A la suite de ces révélations, ce tarif a été renégocié à la baisse par le gouvernement français. Il a été auditionné en juillet 2019 à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête parlementaire sur les énergies renouvelables.

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