En termes de cambriolages, mieux vaut habiter dans le nord, à la campagne et ne pas avoir de résidence secondaire… !
Une forte hausse
L’Observatoire nationale de la délinquance et de la réponse pénale a recensé 382 000 cambriolages en France en 2015, 18 % de plus qu’en 2011. Soit un toutes les 90 secondes !
D’après Verisure, spécialisée dans les alarmes avec télésurveillance, le Sud de la France apparaît particulièrement touché. Les départements les plus touchés par les cambriolages sont les Bouches du Rhône, avec 10 cambriolages pour 1 000 habitants soit bien plus que la moyenne nationale de 6,4 cambriolages par habitant), la Drôme, le Rhône, la Haute-Garonne, l’Hérault et le Vaucluse.
Parmi les grandes villes les plus touchées, figurent Agde (avec 18,6 cambriolages pour 1 000 habitants !) suivie d’Aix-en-Provence et Deauville, puis viennent Valence, Avignon et Nice. A Paris, le nombre de cambriolages a diminué de 10 % en 2015 par rapport à 2014.
Par ailleurs, les résidences secondaires sont de plus en plus touchées. Le nombre de cambriolages de résidences principales, en hausse constante ces dernières années, a légèrement diminué en 2015. Mais les résidences secondaires sont, elles, devenues une cible de plus en plus prisée ! Avec une hausse record de 41 % des cambriolages dans les maisons secondaires, en un an, enregistrés par la police.
Près d'une commune sur deux épargnée
En 2014, le ministère de l’Intérieur précisait bien que 41 % des communes n’ont connu aucun cambriolage : il s’agit souvent de petites communes dont la population moyenne est de 310 habitants. Sans surprise, les grands pôles urbains sont davantage touchés. Mais les plus grandes villes ne sont pas les plus touchées. Ainsi ce sont plutôt les communes périphériques aux grandes villes qui subissent une part importante des cambriolages.
A l’époque, le ministère soulignait que « plus la proportion de jeunes est élevée, plus le nombre de cambriolages est grand. » Dans les zones où la proportion de retraités est plus importante, les logements sont moins « visités » : « Une des raisons pouvant être qu’ils sont plus souvent présents à leur domicile que les actifs et les jeunes », comme le précise un article publié dans Ouest France.