Depuis l’annonce de la liquidation judiciaire, le devenir des plus de 2.000 salariés de l’enseigne était en suspens. Un plan de sauvegarde de l’emploi vient d’être présenté. Il prévoit des indemnités pour le personnel licencié.
Une prime de 6.000 euros
Depuis le 28 septembre dernier, date de la prononciation de la liquidation judiciaire de l’enseigne de prêt-à-porter Camaïeu par le tribunal de commerce de Lille, l’avenir des salariés s’est assombri. Avec elle, l’entreprise entraîne plus de 2.000 personnes dans sa chute. Comme c’est l’usage après ce genre de décision, les mandataires judiciaires ont présenté un plan de sauvegarde de l’emploi. La principale annonce : chaque ancien salarié de l’enseigne percevra une prime de 6.000 euros.
Sur cette somme, la moitié sera exonérée de cotisations sociales et d’impôts. Elle vient s’ajouter en plus de l’indemnité minimum de licenciement touchée par l’ensemble des ex-employés de Camaïeu. Lors de l’annonce de sa fermeture prochaine, l’enseigne avait indiqué que les dernières ventes permettraient d’améliorer les conditions de départ des salariés. Selon la CGT et la CFDT, ce chiffre d’affaires est légèrement supérieur à 25 millions d’euros. La moitié aurait donc été redistribuée aux employés.
Des aides à la mobilité et à la création d’entreprise
Le coup de pouce des mandataires judiciaires ne s’arrête pas là. Ce plan social prévoit aussi des aides à la mobilité géographique plafonnées à partir d’un certain montant. Mais aussi, un accompagnement pour la création d’entreprise. Les ex-salariés pourront bénéficier également d’aides à la formation.
Les licenciements des salariés devraient être prononcés dans le courant de la semaine. Auparavant, ce plan social doit être validé par un organisme de l’État, la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités. Pour les anciens employés de Camaïeu, la page commence vraiment à se tourner.