Ce fut l'outil de triche le plus utilisé par toute la génération X : la calculatrice programmable. On pouvait y insérer ses cours, programmer des logiciels de résolution d'équations et autres bidules très pratiques... et même jouer dessus. Mais voilà, le gouvernement a décidé de mettre fin à cette triche généralisée (ou presque) par un décret. Mais pas de panique pour les bacheliers 2015, ils ont encore un peu de marge.
Plus de calculettes programmables aux examens
Le décret publié par le gouvernement ce 2 avril 2015 est clair : les calculettes programmables ne seront plus autorisées dans les salles d'examen à partir du 1er janvier 2018. Premiers impactés, donc, les élèves qui passent leur BAC en 2018. Mais également tous les étudiants en études supérieures qui passent des examens cette année-là. Car l'interdiction est faite pour tous les examens.
Que les scientifiques se rassurent, toutefois. Ils auront bien droit à une calculatrice avec écran graphique. Mais celle-ci devra être "sans mémoire" ou, à défaut, "avec un mode examen"... ce qui signifie que les constructeurs vont devoir s'adapter et intégrer un "mode examen" dans leurs modèles.
Le mode examen obligera... à changer de calculatrice
La mauvaise nouvelle est, comme toujours, pour les familles : les plus jeunes ne pourront pas recevoir la calculatrice de leurs aînés alors que celles-ci coûtent très cher... les prix pouvant dépasser les 100 euros selon les modèles.
Les constructeurs, eux, se frottent les mains : Casio, Texas Instruments et les autres pourront faire exploser leurs ventes en intégrant dans les nouvelles calculatrices ce mode examen bientôt obligatoire.
Combien de temps avant le piratage du mode examen ?
Le gouvernement n'a toutefois pas prévu quelque chose : les étudiants vont se plier en quatre pour contourner cette nouvelle limitation de la triche. Et la chose risque d'être assez simple.
Le "mode examen" devrait théoriquement empêcher l'accès à la mémoire interne de la calculatrice. Mais il y a fort à parier que certains petits malins vont réussir à accéder à la mémoire interne de toute manière, et que le programme sera disponible sur internet. Bon, bien entendu ils pourraient réviser à la place... mais c'est assez mal connaître les jeunes.