Des députés et représentants de travailleurs demandent à ce que le « burn out » ou épuisement professionnel soit reconnu comme maladie professionnelle. Maladie de notre temps, les modes de management actuels sont remis en question par ce phénomène de plus en plus fréquent.
Dans un grand article, le quotidien Les Echos se penche sur le phénomène du « burn out ». En français épuisement professionnel, ce syndrome est de plus en plus fréquent dans des milieux professionnels très variés. Nouvelle forme du surmenage, le « burn out » peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé physique et psychique des personnes poussées à bout. Dans les cas les plus dramatiques, le risque de suicide peut se présenter.
Quelques épisodes médiatisés ont donné une publicité particulière à ce mal de notre temps. C’est notamment le cas des suicides de l’entreprise Orange entre 2008 et 2009. « Un rapport remis en 2010 par Henri Lachmann (Schneider Electric), Murielle Pénicaux (Danone) et Christian Larose (CGT) analyse les nombreux facteurs alimentant l'essor des situations de stress chronique au travail : rythme accru des réorganisations, peur du chômage, essor des organisations matricielles qui imposent un reporting permanent, nouvelles formes de taylorisme dans le tertiaire (« lean management »), omniprésence des e-mails et des portables qui empêchent de déconnecter, pression aux résultats avec la financiarisation de l'économie » rapporte le quotidien économique.
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