Eco Digest (2) du vendredi 27 juillet 2012 – Les jeux Olympiques de Londres coûteront au moins 11,48 milliards d'euros aux contribuables britanniques, frappés par la crise économique et la politique de rigueur du gouvernement. Au total, le coût des JO a plus que triplé depuis les premiers calculs du dossier de candidature en 2005. Les transports, l’organisation, la sécurité, la construction du stade et du village olympiques ont fait exploser l’enveloppe budgétaire. Le Premier ministre David Cameron espère néanmoins des recettes supérieures à 13 milliards d’euros sur quatre ans. Les Grecs, eux, n’ont toujours pas fini de payer leur ardoise olympique de 2004. Certains stades, à l’abandon, n’ont aujourd’hui rien à envier aux ruines antiques d'Athènes.
- Le Sénat a voté jeudi le doublement de la taxe sur les transactions financières, désormais portée à 0,2%. Votée par le gouvernement Fillon, elle devrait rapporter 1,6 milliard d'euros en année pleine, selon le projet de loi de Finances rectificative 2012. Le mécanisme de la taxe agit sur les échanges d’actions des sociétés à la capitalisation boursière dépassant un milliard d’euros et dont le siège social se situe en France. Elle entrera en vigueur le 1er août prochain.
- Le luxe ne connaît pas la crise. Le groupe français LVMH a réalisé un chiffre d’affaires de 12,966 milliards d’euros au premier semestre, en hausse de 26%. « Cette excellente performance témoigne une fois de plus de l’exceptionnel pouvoir d’attraction de nos marques », a souligné Bernard Arnault, le PDG du leader mondial du secteur. Malgré un ralentissement, la croissance des ventes se poursuit dans toutes les branches du groupe. Le pôle mode et maroquinerie, qui comprend la marque Louis Vuitton, affiche une croissance de 10%. « Nous abordons la seconde partie de l’année avec confiance et nous comptons sur la qualité et la créativité de nos produits pour poursuivre les gains de part de marché dans nos pays historiques comme dans les pays émergents à forts potentiels », a-t-il ajouté.
- Alcatel-Lucent a annoncé jeudi la suppression de 5 000 postes dans le monde, soit 6,9 % de ses effectifs. L’objectif du groupe d’équipements télécoms est de réduire ses coûts de 1,25 milliard d’euros avant la fin 2013. Racheté par l’américain Lucent en 2006, l’entreprise française a vu son chiffre d’affaires reculer de 7,1 % au deuxième trimestre, à 3,54 milliards d’euros.