Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, vient d'annoncer des coupes budgétaires générales. En cause, le déficit budgétaire français qui pourrait atteindre 3,2 % pour l'année 2017.
Le rapport sur les dépenses publiques sera rendu ce jeudi 29 juin par la Cour des comptes. Elle pourrait annoncer jusqu'à 3,2 % de déficit public pour l'année 2017.
Le déficit public pour l'année 2017 dépassera probablement l'objectif des 2,8 %
Depuis quelques semaines, les spéculations abondent sur le chiffre du déficit public pour l'année 2017. 3 %, 3,1 %, et même 3,2 %, les paris vont bon train. Si le chiffre exact du déficit public annuel demeure inconnu, une chose est presque certaine : les 2,8 % de déficit public annoncés par les anciens gouvernements Valls puis Cazeneuve ne seront a priori pas respectés.
Le chiffre du déficit public annuel pourrait remettre en cause certains objectifs du quinquennat Macron. « Si nous ne faisons rien d'ici la fin de l'année, nous ne tiendrons pas nos engagements européens », l'annonce du ministre de l'Économie sur TF1 est claire. Pour parvenir à respecter les 3 % de déficit public maximum fixé par la Commission européenne, les personnes publiques devront accepter de sérieuses concessions budgétaires.
Le ministre de l'Économie annonce une réduction des dépenses publiques pour tous
Le rapport de la Cour des comptes et le chiffre exact du déficit public pour l'année 2017 seront officiellement publiés le 29 juin 2017. Toutefois, l'intervention du ministre de l'Économie dans le journal télévisé de TF1 - le 26 juin 2017 - ne semble pas être un bon présage. Très insistant sur son intention de demeurer en dessous des 3% de déficit public d'ici la fin d'année 2017, Bruno Le Maire n'a pas hésité a affirmer : « On ne va pas passer le rabot sur un ministère ou sur un autre. [...] Il faut que l'État, les collectivités locales, les dépenses sociales, chacun fasse un effort pour qu'au bout du compte, nous retrouvions notre liberté et nous respections nos engagements européens. »
Des efforts financiers, qui pourraient s'avérer très difficiles pour les collectivités territoriales, qui ne possèdent déjà pas toujours des ressources nécessaires à leur bon fonctionnement. Il n'empêche qu' « Il faut réduire la dépense publique parce que c'est une question de souveraineté nationale » soutient Bruno Le Maire.