Brexit : la valse hésitation du Royaume-Uni

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 14 août 2016 à 18h04
Brexit Fin 2019 2
52%Le Brexit a obtenu les faveurs de 52% des votants.

Les partisans de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en sont réduits à ronger leur frein. Londres a la haute main sur le calendrier et ne pourrait finalement activer les négociations qu’à fin de l’année prochaine.

Theresa May, la nouvelle Première ministre britannique, a déjà obtenu du temps auprès de Berlin et de Paris lors d’une visite sur le continent peu après sa nomination. L’activation de l’article 50 du traité de Lisbonne ne devait intervenir qu’à la fin de cette année. La faute en revenait au précédent gouvernement qui, persuadé de la victoire du maintien, n’avait rien prévu au cas où le Out l’emporterait.

Élections en France et en Allemagne

Mais voilà, les difficultés s’accumulent à Londres. D’une part, les élections française et allemande de 2017 sont de nature à bouleverser l’équilibre politique de l’Union ; de plus, les ministères britanniques concernés par la sortie du pays sont mal préparés. Il manque notamment de personnels qualifiés et expérimentés pour négocier pied à pied avec l’Union européenne…

Attendre jusqu’à la fin 2019

De fait, la presse anglaise évoque maintenant un lancement des discussions avec l’UE pour la fin de l’année prochaine. Les négociations devant durer deux ans, le Royaume-Uni ne sortira effectivement de l’UE qu’en fin 2019. De quoi faire durer les incertitudes pendant trois bonnes années…

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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