Les réunions s'enchaînent entre les dirigeants européens pour éviter à l'Union une nouvelle crise majeure : la sortie du Royaume-Uni. Le pays doit en effet voter pour ou contre le maintien dans l'UE en 2017, et David Cameron tente d'arracher des concessions pour éviter le référendum.
Le Premier ministre britannique négocie actuellement afin d'obtenir des réformes sur la compétitivité de l'Union, plus de souveraineté pour les parlements nationaux ainsi qu'une plus grande participation des pays non membres dans les décisions de la zone euro. Mais c'est la quatrième exigence qui coince.
Aides sociales
Le Royaume-Uni veut priver d'aides sociales les ressortissants de l'Union européenne venant travailler sur le territoire du pays pendant 4 ans. Cette demande est jugée « discriminatoire » par les partenaires de Londres, pour une bonne raison : elle est contraire au principe fondateur de la libre circulation des biens et des personnes au sein de l'UE. Et visiblement, il n'est pas question de transiger sur cette question.
Insuffisant
Les discussions se poursuivent néanmoins entre les différentes parties, avant le rendez-vous décisif des 18 et 19 février, où une solution devra être trouvée. David Cameron estime actuellement que les progrès sont « insuffisants », tandis que du côté de la Commission européenne, on se dit « prudemment optimiste ».