La campagne du référendum sur le maintien ou la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne a repris ce dimanche dans un contexte très lourd, trois jours après le meurtre de Joe Cox. La députée travailliste, farouchement engagée dans le camp du « In » (le maintien), a traumatisé tout le pays.
Le meurtre, perpétré par un déséquilibré d'extrême droite, va-t-il réveiller les consciences ? Toujours est-il que le camp du « In » est légèrement en tête d'après plusieurs sondages, alors que ces derniers jours, le « Out » (le Brexit) avait gagné en force et voyait même poindre la victoire.
L'économie au cœur des débats
Les préoccupations économiques sont au cœur des débats dans cette dernière ligne droite avant le scrutin du 23 juin. Il s'agit de déterminer si le Brexit permettra d'améliorer la situation économique des familles anglaises : pour David Cameron, c'est non, mais les partisans du « Out » estiment au contraire que sortir de l'UE permettra à la machine économique du pays de marcher à plein régime.
PIB en recul
George Osborne, le ministre des Finances du pays et partisan du « In », s'est appuyé sur une étude indépendante pour prévenir ceux qui voudraient se séparer de l'Union : le PIB britannique pourrait reculer de 5 à 6% en cas de Brexit. Il en veut pour preuve le ralentissement des achats importants des consommateurs anglais, qui est un « avant-goût » de ce qui attend le pays en cas de séparation.
