Un nouvel espoir ? Alors que l'entreprise canadienne a annoncé cette semaine qu'elle allait licencier 4 500 personnes, soit 40% de ses effectifs, et se retirer du marché grand public (pour se recentrer sur le marché « entreprises »), les nuages semblent se dégager, un peu, à l'horizon. Un consortium emmené par un fonds canadien, Fairfax Financial, qui détenait déjà 10% du groupe, va racheter BlackBerry.
BlackBerry, rachetée, va sortir de la Bourse
Concrètement, il va racheter la totalité des actions, et sortir l'entreprise de la Bourse et de sa pression court-termiste, sans doute pour entreprendre des réformes d'ampleur. Un peu comme Michael Dell est en train de le faire, cette fois avec sa propre entreprise.
L'action va être rachetée à 9 dollars, alors qu'elle est actuellement de 8,23 dollars.
D'après le communiqué publié par Fairfax Financial, son ambition est d'adopter « une stratégie de long terme » et de recentrer les activités de BlackBerry « sur la fourniture aux clients du monde entier de solutions supérieures et sûres destinées aux entreprises ».
BlackBerry à la recherche d'une seconde chance
BlackBerry étudiait plusieurs scénarios pour sortir de l'impasse, dont celui d'une possible vente. L'entreprise a manqué le virage des smartphones, et s'est fait largement distancer par ses concurrents, Apple et Samsung en tête. Au dernier trimestre, elle n'a vendu « que » 3,7 millions de smartphones, soit près de trois fois moins que le nouvel iPhone 5 d'Apple en ... un week-end.
Résultat, Blackberry a perdu près d'un milliard de dollars rien qu'au dernier trimestre. Il était temps de trouver une solution à cette descente progressive aux enfers.