Kristopher Koch, un étudiant norvégien, avait en 2009 acheté quelques « bitcoins », la monnaie virtuelle la plus utilisée dans le monde, juste pour voir ce que c'était. Mais il avait, depuis, complètement oublié leur existence. Il ne s'imaginait pas être à la tête d'une véritable fortune.
Un investissement de 17 euros
Kristopher Koch a fait ce que beaucoup d'autres étudiants passionnés d'informatique ont fait en 2009 : il a « testé » les bitcoins pour une somme dérisoire : un investissement de 17 euros pour 5 000 bitcoins, la monnaie virtuelle.
Mais à l'époque elle n'avait que très peu d'intérêt et Kristopher Koch a rapidement oublié leur existence pensant sans doute qu'il n'allait rien pouvoir en faire. Difficile d'être plus loin de la vérité.
La mémoire revient en avril
En avril 2013 de nombreux médias s'intéressent à l'augmentation et l'adoption rapide de cette monnaie virtuelle utilisée pour tout et n'importe quoi et surtout par beaucoup de sites de paiement en ligne. Kristopher Koch se rappelle alors avoir en avoir achetés il y a quelques années de cela.
« Je me suis dit : N'ai-je pas quelque chose dans le genre ? » a-t-il raconté. Et il a commencé à tenter de retrouver son mot de passe. Chose ardue puisqu'il l'avait crypté et ne l'avait pas utilisé depuis près de 4 ans.
Une véritable petite fortune
A force de tentatives et d'échecs, il réussit néanmoins à accéder à son compte. Et là, c'est la surprise ! Les 17 euros transformés en 5 000 bitcoins étaient devenus une véritable fortune.
En l'occurrence, le jeune étudiant s'est retrouvé avec 5 millions de couronnes soit 570 300 euros environ. Le nombre de bitcoins n'avait pas changé mais le cour de ces derniers a fortement augmenté durant ces quelques années.
Premier achat : un appartement
La décision a été rapidement prise : il a directement utilisé un cinquième de sa nouvelle fortune pour acheter et remettre à neuf un appartement dans le quartier Toyen, le quartier huppé d'Oslo.
La capitale de la Norvège est tout de même l'une des villes les plus chères du monde.