Ce mardi 27 janvier 2015 le gouvernement devrait publier le bilan du chômage 2014 qui, comme on le sait puisque cela fait des mois qu'on ne cesse de nous le répéter, a augmenté. A fortement augmenté, même. Du coup, dans un moment de lucidité le ministre du Travail François Rebsamen nous offre un avant-goût de ce que les chiffres vont dire et que tous les Français savent déjà : 2014 a été une catastrophe.
Le gouvernement ne peut plus se voiler la face
Il avait commencé par parler "d'inversion de la courbe du chômage" dont personne n'a vu le moindre signe. Une fois oublié ce terme c'était la "stabilisation" qui était à l'ordre du jour dans les discours des politiques. Mais depuis quelques mois c'est la résignation qui résonne quand le gouvernement parle du chômage.
Pour le bilan 2014 il est peut-être même question d'affliction : François Rebsamen, ministre du Travail, a déclaré au Journal du Dimanche : "Je m'attends à un mauvais bilan" en parlant du bilan du chômage 2014. On est bien loin d'une inversion de la courbe du chômage.
Les chiffres de décembre 2014 ne risquent pas d'être bons
Le bilan 2014 du chômage va s'accompagner des chiffres du chômage de décembre 2014. Or déjà en novembre 2014, avec 3,49 millions de chômeurs de catégorie A la France avait atteint son maximum historique depuis que les statistiques sur le chômage existent.
Décembre 2014 ne devrait pas déroger à la tendance et voir le nombre de chômeurs encore augmenter. Un nouveau record serait alors battu.
Et pour 2015 ? Rien de bon à l'horizon
Le pire est que la situation ne devrait pas s'améliorer en 2015 malgré toute la bonne volonté du gouvernement. Les prévisions de l'Unedic sont claires : les destructions d'emplois continueront.
Certes, elles devraient être moins nombreuses en 2015 qu'en 2014 (heureusement) mais cela n'améliorera pas la situation de la France et surtout des Français.