Dommage pour l'homme le plus riche de France, un passeport belge ne s'achète pas à coups de millions !
Un an après avoir posé ses valises (Louis Vuitton) à Uccle, une banlieue huppée de Bruxelles, la première fortune française n'est pas encore devenue sujet de sa majesté, le roi Albert II. Et là, l'argent ne peut rien y faire.
Cinq mois après l'ouverture des procédures de nationalisation, Bernard Arnault connaît ce jeudi 20 décembre, un premier revers. En effet, le PDG du premier groupe mondial de luxe ne remplit pas encore tous les critères lui permettant d'accéder à la fameuse nationalité, très en vogue chez les milliardaires en quête de cieux fiscaux plus cléments.
C'est l'Office des étrangers, à travers sa Commission des naturalisations, qui l'a informé du verdict. Critère mis en cause dans cette affaire : le patron de LVMH n'a élu domicile en Belgique, que depuis un an. Or le droit du sol, s'exerce, dans ce pays, à compter de 3 ans de résidence.
Un premier avis qui s'avère donc négatif, avis parmi les 3 que les parlementaires de la Commission en question reçoivent pour décider, si un individu peut obtenir, ou non, la nationalité belge. Les deux décisions restantes viendront du parquet général et des services de renseignement belges. Si les trois avis sont positifs, la naturalisation est accordée d'office.
Cependant la presse belge estime que Bernard Arnault est mal engagé pour obtenir cette nationalité. Si le dossier est refusé, Mr Arnault pourra compter sur un nouveau dépôt de candidature, à partir du 1er janvier prochain. Le hasard fait parfois bien les choses puisqu'il s'agira de la date d'entrée en vigueur d'une nouvelle loi sur la nationalité belge, prévoyant notamment des exceptions à la règle. En espérant que le PDG de LVMH soit un cas assez exceptionnel pour nos voisins belges !