Le bazar en ligne Wish.com qui propose des milliers d'articles à des prix extrêmement bas se retrouve visé par la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui a saisi le parquet de Paris pour « pratiques commerciales trompeuses », selon une information de Ouest France.
Une enquête de deux ans menée par la DGCCRF
Le site américain qui est visé par une enquête de la DGCCRF, depuis deux ans, fait à présent l'objet d'une saisie du parquet de Paris pour « pratiques commerciales trompeuses », selon le quotidien régional Ouest France. Le site Wish.com qui s'apparente à un bazar géant en ligne, propose des milliers de produits à prix cassés.
En France, le géant Américain annonce avoir plus de 500 millions d'utilisateurs, qui réalisent près d'un milliard d'euros de volume d'affaires en France. Cependant, « les bonnes affaires » que fait miroiter Wish.com s'apparenteraient plus à de la fraude.
En cause, des « prix de référence trompeurs », comme le détaille le secrétaire d'État à la Transition numérique, Cédric O. Ce dernier rappelle que le site propose des réductions allant parfois jusqu'à 90% mais également frôlerait dans certains cas la contre-façon, avec la vente de produit dont les logos très proches de ceux d'autres marques. Une pratique qui est « de nature à induire en erreur les consommateurs » et s'apparente à de la fraude.
Une législation en passe d'évoluer ?
Le parquet de Paris doit alors décider si les allégations de fraudes et de « pratiques commerciales trompeuses » rapportées par la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sont fondées. S'il reconnaît la culpabilité de Wish.com, le site peut encourir une amende de plusieurs dizaines de millions d'euros.
La législation française devrait dans les mois et années à venir se renforcer pour faire face à ce phénomène. Cédric O rappelle que le combat mené par le pays : « La France milite aussi pour une responsabilité accrue des plateformes d'e-commerce, au niveau européen. Il faut faire le ménage sur certaines pratiques ».
En France, le bazar en ligne Wish.com n'est pas seulement visé par une enquête de la répression des fraudes mais également par une enquête sur la sécurité des produits qu'elle vend et dont la provenance est à 94% chinoise.