La dématérialisation est un sujet dont on entend de plus en plus parler et qui de fait devient un enjeu majeur pour tous les secteurs. Les mesures mises en place afin d'encourager la dématérialisation des échanges et des procédures reflètent d'une volonté de permettre une gestion efficace et entièrement électronique des données pour ainsi faciliter les échanges, le traitement et la sauvegarde des documents.
Le domaine bancaire n'y échappe pas depuis quelques années. Nous connaissons tous, les services déjà mis en place par les banques tels que les relevés électroniques, l'association récente des cinq plus grands groupes français bancaires* avec Sepamail.eu pour développer un système de règlements de facture entièrement dématérialisé viendra compléter ce passage au tout numérique. Un nouveau service, visant à remplacer l'utilisation des chèques et titres Interbancaires de Paiement, mis en place progressivement dès septembre 2014, pour les particuliers comme pour les entreprises, via les applications mobiles et les sites internet.
Une économie financière pour une augmentation de données
Cette nouvelle avancée contribuera à la généralisation de la dématérialisation qui devrait, selon la Commission Européenne, engendrer 100 milliards d'euro.
Mais cela aura pour conséquence une augmentation considérable du nombre de données transitant sur les réseaux informatiques des banques. Il sera donc primordial de mener une réflexion sur la structure informatique afin d'assurer le bon fonctionnement des outils à l'arrivée de ces data.
Etre bien préparé à l'arrivée de ces nouvelles données
Bien évidemment, la sécurité doit être la préoccupation première. Les données bancaires sont déjà traitées avec la plus grande attention. L'augmentation de ces dernières devra pousser les groupes bancaires à maintenir à jour leur solution. Il sera encore plus nécessaire d'établir des règles de sécurité strictes et compréhensibles afin que les hackers ne puissent rentrer dans leurs systèmes ni via une faille technique ni via une erreur humaine.
L'impact de cette dématérialisation se fera surtout sentir sur le réseau. Il devra de manière impérative bénéficier d'une supervision réseau des plus pointues. Qu'ils s'agissent des documents administratifs, des informations stockées ou des transactions en cours, des applications, les banques ne peuvent se permettre aucun retard et aucune difficulté d'accès. Des outils de monitoring réseaux complets et puissants sont indispensables pour surveiller l'activité du réseau mais aussi pour anticiper les éventuels bugs et établir des réponses automatiques aux problèmes identifiés au préalable.
Plus de 50% des clients pourront bénéficier de la dématérialisation des règlements de factures à partir de septembre 2014, les banques doivent donc préparer leurs réseaux à accueillir un nombre croissant de données dès aujourd'hui.