Croissance économique : les Etats et les banques unis pour le meilleur et pour le pire

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Par Pascal de Lima Modifié le 13 octobre 2012 à 6h08

On constate que le paramètre qui propulse la croissance est l’efficience financière, c’est-à-dire la capacité des banques à opter pour certains inputs en entrée d’une fonction de production afin d’obtenir un maximum d’output en variable de sortie.

Il s'agit alors d'analyser l’efficience financière absolue (nous comparons l’intermédiation financière avec la croissance économique en comparant les pays entre eux). Nous montrons que grâce à leurs spécificités bancaires et financières (par exemple des économies davantage fondées sur les marchés financiers ou sur les banques) certains pays croissent plus vite quand d’autres ne parviennent jamais à rattraper leur retard.

Il y a même des groupes de pays qui croissent ensemble et en même temps. Ici, il s’agit d’un indicateur d’efficience absolue car on compare des inputs bancaires à l’output croissance économique (et non d’efficience relative lorsque l’on n’établit pas de lien explicite avec la croissance économique mais que l’on se contente d’utiliser des inputs et des outputs internes au secteur bancaire et financier. Le résultat de l’étude d’ailleurs pouvant servir ensuite d’input à la construction d’un indicateur d’efficience absolue mais dans un second temps).

Cet ouvrage (ci-dessous NDLR) permet, à partir de l’efficience financière des banques quelle qu’elle soit, absolue ou relative d’imaginer une économie qui prendrait davantage en compte l’interaction complexe qu’il existe entre les banques et la croissance économique. Nous nous focalisons sur des indicateurs d’efficience financière relative au secteur bancaire.

Des recherches futures devront être entreprises pour utiliser les résultats de ces recherches afin d’établir des indicateurs d’efficience absolue. Enfin, nous parcourons de façon séquentielle l’histoire des crises financières pour les caractériser et mieux les prévoir à partir d’une piste proposée : le calcul de la volatilité des crédits et de la volatilité de la croissance économique.

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Introduction du dernier ouvrage de Pascal de Lima, "Economie bancaire et croissance économique" publié le 5 septembre 2012. Editions Dunod. 218 pages.

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Chef économiste, Economiste de l'innovation, knowledge manager des cabinets de conseil en management (20 ans). Essayiste et conférencier français spécialiste de prospective économique, mon travail, fondé sur une veille et une réflexion prospective, porte notamment sur l'exploration des innovations, sur leurs impacts en termes sociétaux, environnementaux et socio-économiques. Responsable de l'offre "FUTURA : Impacts des innovations sur les métiers de demain". Vision, Leadership, Remote of Work, Digital as Platforms...secteurs Banque Finance Assurance, PME TPE, Industrie et Sport du Futur. Après 14 années dans les milieux du conseil en management et systèmes d’information (Consultant et Knowledge manager auprès de Ernst & Young, Cap Gemini, Chef Economiste-KM auprès d'Altran - dont un an auprès d'Arthur D. Little...), je fonde Economic Cell en 2013, laboratoire d’observation des innovations et des marchés. En 2017, je deviens en parallèle Chef Economiste d'Harwell Management. En 2022, je deviens Chef économiste de CGI et Directeur de CGI Business Consulting. Intervenant en économie de l'innovation à Aivancity, Sciences po Paris, ESSEC, HEC, UP13, Telecom-Paris... et Conférenciers dans le secteur privé, DRH, Directions Métiers... J'ai publié plus de 300 tribunes économiques dans toute la presse nationale, 8 livres, 6 articles scientifiques dans des revues classées CNRS et j'interviens régulièrement dans les médias français et internationaux. Publication récente aux éditions FORBES de « Capitalisme et Technologie : les liaisons dangereuses – Vers les métiers de demain ». Livre en cours : "La fin du travail" Site personnel : www.pascal-de-lima.com

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