Nouvelle désillusion pour les automobilistes. Alors que le gouvernement avait promis que les sociétés d'autoroute feraient baisser les coûts de 30% pour les plus réguliers d'entre eux, on apprend mardi 5 février que finalement certains tronçons ne sont pas concernés.
La diminution des tarifs d'autoroutes ne sera pas appliquée partout en France
Elisabeth Borne, la ministre des Transports l'avait promis : le gouvernement avait réclamé un geste aux sociétés d’autoroute, pour essayer d’enrayer la crise des Gilets Jaunes. Ces dernières se sont engagées à diminuer les coûts de 30 % : une offre réservée aux automobilistes les plus réguliers effectuant au moins 10 allers-retours par mois sur un même trajet. La ministre de préciser qu'un million de personnes étaient ainsi concernées.
Mais Le Parisien révèle mardi 5 février que tous les tronçons du territoire ne sont pas concernés. Cette réduction ne s'appliquera donc pas sur les constructions récentes, les investissements importants et les tronçons où le trafic poids lourds est important. Même constat pour les portions comportant des ouvrages spécifiques et qui disposent de leurs propres tarifications, selon Vinci et le ministère des Transports.
Les tronçons les plus chers ne sont pas concernés par la baisse des tarifs
Le quotidien cite ainsi l'exemple des tunnels, viaducs et certains ponts, c'est-à-dire les tronçons aux tarifs les plus élevés. Le tunnel du Mont-Blanc par exemple, long de 11,6 km, se traverse en aller simple à 46,50 euros.
En outre, pour rappel, au 1er février les tarifs des autoroutes ont augmenté, comme prévu, de 1,86% en moyenne, pour les principales sociétés d'autoroutes que sont Vinci, APRR et Sanef.