Depuis le 1er janvier 2018, ceux qui souhaitent changer de voiture et acquérir un véhicule d’occasion moins polluant peuvent le faire, et pour cela, bénéficier d’une aide de l’Etat, qui s’avère particulièrement intéressante dans certains cas.
2 000 euros de prime
Pour convaincre les Français, et accessoirement les médias, que la prime à la conversion des véhicules n’est pas un gadget, prime promue par Nicolas Hulot il y a quelques mois et qui a fait couler beaucoup d’encre, le ministère de l’Ecologie donne des exemples concrets.
D’occasion, une Peugeot 206 diesel de 2012 peut se trouver à 4 500 euros, affirme le ministère. Si l’on déduit les 2 000 euros de prime à la conversion, accordée à un foyer sur deux, en fait, les foyers non imposables, elle ne revient plus qu’à 2 500 euros.
Le véhicule mis au rebut doit avoir été mis sur le marché avant le 1er janvier 2001 s'il s'agit d'un véhicule diesel (avant le 1er janvier 2006 si le propriétaire est non imposable), avant le 1er janvier 1997 s'il s'agit d'un véhicule essence.
Encourager l'achat de véhicules moins polluants
Avec cette prime, Nicolas Hulot a pour ambition d'"accélérer la sortie du parc des véhicules essence et diesel les plus polluants".
Résultat, dans un marché de l’occasion en pleine santé, plusieurs dizaines de milliers de demandes, voire peut-être même 100 000 demandes, sont attendues. Car cette prime va permettre à tous ceux qui ont des voitures à bout de souffle, ou qui ont besoin de gros travaux de réparation, d’être envoyés à la casse sans états d’âme par leurs propriétaires.
Le ministère de l’Ecologie a créé un site spécial primealaconversion.gouv.fr, qui permet de vérifier si la voiture d’occasion visée permet de toucher la fameuse prime, et le montant précis de cette dernière (il varie en fonction du véhicule acheté -thermique ou électrique, neuf ou d'occasion-, et de la situation fiscale du foyer). La demande de prime peut également se faire en ligne.