Automobile : Enterre-t-on les vraies solutions pour le carburant de demain ?

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Par Laurent Hunault Modifié le 8 juillet 2013 à 7h45

La société nous impose les avis de grands technocrates : la seule référence à leurs titres efface bien des réalités.

Si on veut un exemple représentatif, il est aisé de se pencher sur le cas de l'automobile et ses problèmes (économiques dans nombre de domaines et écologiques). Ici comme dans bien d'autres domaines les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Si c'est l'Avenir qui est en jeu il y a déjà bien longtemps que les solutions existent.

Pour des raisons que chacun pourra juger on a éludé certaines solutions

Restons sur un sujet où l'on a tendance à nous faire culpabiliser : le carburant pour nos voitures.

Nous sommes en 1858 avec Diesel qui mit au point un moteur fonctionnant à l'huile végétale et permettant de faire travailler des agriculteurs et des artisans locaux (Rudolf Christian Karl Diesel est un ingénieur franco-allemand, né le 18 mars 1858 à Paris et disparu dans la nuit du 29 au 30 septembre 1913 lors d'une traversée de la Manche. L'ingénieur disparaît en mer à bord du paquebot Dresden entre Anvers et Harwich.

Rudolf Diesel est l'inventeur du moteur à combustion interne qui porte son nom, moteur conçu, non pas pour tourner avec du gazole, mais pour fonctionner avec des huiles végétales. D'ailleurs, Diesel nomma initialement ce moteur, le « moteur à l'huile ».
Le moteur Diesel fut conçu à l'origine comme une installation facilement adaptable aux coûts d'utilisation des combustibles disponibles localement, afin de permettre aux artisans indépendants de mieux supporter la concurrence des grandes industries.

Nous pouvons rester dans ce siècle et aller vers un des contemporains de Rudolf dont nous venons d'évoquer la science. Nous pourrons alors parler à monsieur Nikola TESLA. Ce Serbe né en 1856 (oui vous avez bien lu) se proposait de fournir une énergie gratuite (vous lisez toujours bien) à toute la planète (L'énergie gratuite : c'est au cours de la conférence « Experiments with Alternating Currents of High Frequency » du 20 mai 1891 à l'Université Columbia de New York, que Tesla envisage pour la première fois le concept d'énergie gratuite : « Dans quelques générations nos machines seront animées grâce à une énergie disponible en tout point de l'univers.[...] [En effet,] dans l'espace, il existe une forme d'énergie. Est-elle statique ou cinétique ? Si elle est statique, toutes nos recherches auront été vaines. Si elle est cinétique – et nous savons qu'elle l'est –, ce n'est qu'une question de temps, et l'humanité mettra en harmonie ses techniques énergétiques avec les grands rouages de la nature. »-.

De nos jours il existe bien des voitures Tesla

Elle n'ont que de très lointains rapports avec notre génie qui voulait proposer de l'énergie peu chère et à profusion. Elles sont réservées à des personnes qui ont de gros moyens et qui veulent une très belle auto avec un moteur électrique.

On nous parle bien des huiles végétales utilisées comme carburant mais c'est pour souligner le problème des surfaces cultivables qui ne seraient pas suffisantes. Les carburants issus des algues ne sont jamais mentionnés dans ces débats. Si on nous rappelle que dans l'hexagone on peut être verbalisé, pour des motifs fiscaux, en utilisant du carburant bio, on oublie de nous dire que l'Europe recommande aux pays de la communauté d'être favorable à ce type de carburant.

D'autres pays, même dans la communauté européenne, ont un regard bienveillant vers les carburants verts. C'est donc possible. Même si on nous rétorquera que les efforts vont vers l'électricité. N'oublie-t-on pas de nous dire comment sera produit ce courant électrique ?

Si Tesla, il y a 120 ans, se proposait de fournir de l'énergie gratuite à tous les habitants de notre terre, aujourd'hui, certains de nos Frères utilisent dans leurs dispensaires des générateurs qui tournent à l'huile de colza.

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Alors qu'il a 16 ans il est victime d'un accident de la route qui le laisse gravement handicapé. Obligé d'abandonner les études techniques d'expert comptable qu'il suivait, il suit des cours du soir.Il entre dans l'administration en 1980. Muté à Lille il passe avec succès le concours de rédacteur. Il est chargé de la gestion des personnels vacataires : médecins, techniciens de surface évoluant pour le conseil général (Protection maternelle et infantile).En 2000 il souhaite aborder d'autres horizons et demande à s'occuper des subventions allouées aux associations de personnes âgées ou handicapées. Ce nouveau poste lui donne la possibilité de rencontrer bon nombre de situations et de personnes qui solliciteront ses compétences comptables et rédactionnelles. C'est là , en effet, qu'il rédige des écrits techniques appuyés par des rapports financiers à l'attention des élus du département du Nord. Comptes rendu que les responsables politiques utilisent pour prendre des décisions dans le cadre de leurs compétences administratives et les limites de leurs budgets pour favoriser, voire pérenniser, les association du département.En 2012 il choisit de quitter l'administration pour ouvrir un cabinet d'écrivain public.

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