La crise du COVID 19, malgré ses nombreux impacts négatifs sur l’économie mondiale, laisse deviner tout de même plusieurs opportunités de marchés, et notamment le retour en grâce de l’automobile. Une tendance qui va/se confirme sur le marché automobile.
À la suite de la crise du COVID 19 on note une baisse de 10 % d'usagers régulière pour les transports en commun. Mieux ! 20 % des ménages non motorisés envisagent l'achat d'une voiture dans les 6 mois. Ces deux chiffres marquent le retour en grâce du marché automobile.
Et pourtant depuis plusieurs années la tendance, marqué par la conscience écologique, voulait (ou poussait) l’individu à s’orienter le plus possible vers les transports en commun. Cette volonté du « tout en transport en commun » était d’ailleurs argumentée par des raisons écologiques valables, mais aussi en grande partie par des méconnaissances des réalités du terrain. Prenons le seul exemple de l’isolement géographique de nombreux concitoyens pour lesquels l’automobile est le seul recours possible. D’ailleurs les chiffres de l’industrie automobile n’ont jamais réellement succombé à cette tendance, et ont toujours maintenu globalement un bon niveau.
Avec la crise du COVID 19 la voiture conforte ainsi sa place de moyen de transport favori des Français : à l’échelle du pays, elle est le moyen de transport le plus plébiscité.
Augmentation de l’intérêt, mais également des prix
Le marché de l’automobile ne va pas échapper à l’une des règles fondamentales de l’économie, « si la demande augmente et l’offre baisse, les prix vont augmenter… » En effet la crise du COVID 19 a entrainé des retards considérables dans la production. Cette carence dans la production ne sera pas rattrapée avant plusieurs mois, voire une année.
Cette carence va obligatoirement entrainer une hausse des prix pour le consommateur, mais pas pour autant freiner la volonté de ce dernier de s’orienter vers ce moyen de transport