Automobile : un sous-traitant chinois oblige Aston Martin à rappeler 17000 voitures

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Publié le 6 février 2014 à 10h05

Lorsque l’on pense à Aston Martin on pense à deux choses : James Bond, à qui le mythique modèle DB5 reste associé, et excellence anglaise. Mais voilà, à l’heure de la mondialisation, de la globalisation et de la sous-traitance, même Aston Martin fait produire des pièces en Chine.

Mal lui en pris : l’usine qui sous-traite la production des pédales d’accélérateur aurait contrefait le plastique entraînant un risque de rupture. Du coup, la firme a été obligée de rappeler plus de 17 000 de ses voitures.

75% de la production depuis 2007 concernée par la contrefaçon

C’est un coup très dur pour l’image de la marque dont les modèles se vendent plus de 170 000 euros. La contrefaçon d’une pièce de ses pédales d’accélérateur a non seulement contraint Aston Martin à rappeler 17 590 voitures, mais a surtout entaché son excellence.

Selon les informations, quasiment toutes les voitures avec conduite à gauche produites depuis 2007 et toutes celles avec conduite à droite produites depuis 2012 sont concernées par ce problème. Soit 75% de la production de cette période.

Seules se sauvent les modèles Vanquish Coupé et Volante.

Plus de sous-traitance en Chine pour l’accélérateur

Aston Martin demande donc à tous ses clients de ramener les véhicules concernés pour que la pédale soit changée dans leurs ateliers. L’opération ne devrait pas prendre plus d’une heure, selon le porte-parole de la firme, mais permettra d’éviter tout risque d’accident. A noter toutefois que malgré la contrefaçon du plastique, aucun incident lié à l’accélérateur n’est à déplorer.

La marque a également annoncé qu’elle allait stopper la sous-traitance de cette pièce et rapatrier la production au Royaume-Uni afin de pouvoir en garantir la qualité et la sécurité.

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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