Soucieux d'améliorer la protection du consommateur, les assureurs se sont engagés à ne plus résilier les assurés victimes de dégâts des eaux répétitifs dont ils ne sont pas responsables.
Fin de la double peine
Laisser tomber les assurés victimes de dégâts ds eaux répétitifs était devenu une manœuvre courante dans la profession. Par la voix de Bernard Spitz, la FFSA est revenue sur cette pratique courante sur le marché qu’il a souhaité voir abolir. « Il est arrivé dans le passé que des assurés victimes de dégâts des eaux non responsable soient résiliés par leur compagnie d’assurance. Ceci est désormais terminé. Les assureurs ont désormais pris un engagement professionnel pour distinguer la dimension de responsabilité. »
Le dégâts des eaux est véritablement la bête noire des assureurs. Ce sinistre de fréquence correspond en moyenne à près de 4 dossiers traités sur 10 chaque année, pour un coût moyen d’un peu plus de 1000 €. Mais certains dossiers ont des montants bien supérieurs allant jusqu'à 10 000 €.
Même s’ils se sont engagés à ne plus résilier les assurés non responsable en dégât des eaux, les assureurs auront toutefois toujours l’opportunité de leur appliquer des surprimes ou des corrections tarifaires.
Difficile de se refaire assurer
Les associations telles que 60 millions de consommateurs en ont souvent appelé au législateur et aux pouvoirs publics pour mettre fin à ces pratiques. Désormais, l’engagement pris par la profession devrait leur apporter quelques éléments de satisfaction.
Les mesures de la FFSA devraient permettre d’éliminer les périodes de non-assurance que connaissent les assurés résiliés. Il est souvent difficile pour ceux de retrouver un assureur. Car, à la différence de l'assurance auto, un locataire ou un propriétaire occupant, ne peut faire appel au Bureau central de tarification (BCT)pour contraindre une compagnie à le couvrir.