Et où l'on apprend que commanditer l'assassinat de Ben Bernanke, l'ex-président de la Fed, coûte plus cher que celui de Barack Obama !
Lancé il y a 4 mois par un "crypto-anarachiste" répondant au pseudo de Kuwabate Sanjuro, le site "Assassination Market" se présente comme un Kickstarter du meurtre politique. Son but, ou plutôt, le but de son créateur, "changer le monde pour le rendre meilleur" et cela en éliminant les personnalités politiques qui dérangent, afin de "remettre le pouvoir entre les mains du peuple".
Le Bitcoin utilisé pour mettre à prix la tête d'hommes politiques
Et devinez quelle est la monnaie utilisée sur le site pour mettre à prix la tête de son homme politique détesté ? Le Bitcoin ! Ironie du sort, alors que la monnaie numérique est en pleine expansion et se cherche encore une légitimité à Washington et à l'heure où le site de vente en ligne de produits illégaux tels que des drogues, Silk Road, qui avait été fermé en octobre dernier par le FBI, reprend quelques lignes de codes pour être de nouveau accessible aux initiés, via le "deep Web", le web profond.
Ben Bernanke coté à 75 000 dollars sur Assassination Market
Le modus operandi du site "Assassination Market" est simple. Il suffit d'une donation anonyme, réglée en Bitcoins, pour faire grimper la cote d'assassinat d'une personnalité politique. Ainsi la mort de Ben Bernanke serait récompensée par 75 000 dollars, celle de Barack Obama 25 000 dollars et celle du patron de la NSA, Keith Alexander, 6 500 dollars.
Un site crypté dans le "deep Web"
A noter que si vous n'êtes pas un initié du Web, vous ne pourrez accéder au site via un moteur de recherche classique, comme Google. Le site "Assassination Market" est caché dans le Web non indexé. Celui néanmoins qui voudrait mettre à exécution un assassinat de manière à recevoir la récompense, devrait utiliser un service d'email crypté pour annoncer le lieu et l'heure de l'assassinat, avant de passer à l'acte.
Evidemment, les services américains doivent sans doute enquêter depuis 4 mois. Cependant l'auteur du site affirme qu'il s'est mieux protégé que l'auteur du site Silk Road, qui s'était fait pincé en essayant de recruter un assassin via le net, qui n'était autre qu'un agent du très sérieux Federal Bureau of Investigation...