La 42ème édition de la FIAC ouvrira ses portes ce jeudi 22 octobre à Paris. Rendez-vous incontournable des amateurs d’art contemporain, elle se tiendra en parallèle de la Digital Week dédiée à la création, à l’innovation et aux cultures digitales. A cette occasion, Abdel Bounane livre sa vision d’un art nouveau et digital qui pourrait bien être une solution pour une communication plus vertueuse, imaginative et innovante. En bref, une réponse à la saturation publicitaire.
Nous assistons actuellement à une perte de vitesse des outils de communication traditionnels qui se renouvellent peu et suscitent de moins en moins d’engagement. Subie (pop-up, spams, vidéos imposées, etc.), la publicité est vécue comme une intrusion et irrite plus qu’elle ne convainc.
Pourtant c’est un paradoxe : à l’heure du règne de la data, de l’interaction, de la creative technology, les opportunités de communication ne devraient pas manquer. Je pense, et c’est la raison d’être de Bright, qu’il existe des solutions pour réenchanter la communication des marques. Pour cela, nous travaillons en collaboration avec des artistes numériques qui imaginent des procédés innovants, intelligents et poétiques.
Les écrans connectés peuvent devenir le nouveau terrain d’expression à la fois des artistes et des professionnels de la communication pour susciter l’émotion, raconter de nouvelles histoires. Les données immatérielles doivent incarner le message et être valorisées, esthétisées pour générer curiosité et engagement plutôt que défiance.
Cette révolution esthétique bouleverse inévitablement le rapport aux marques. Flux de visiteurs sur un site internet, consommation d’énergie, battements de coeur ou open-data d’une ville : toutes les données numériques peuvent aujourd’hui prendre vie, à l’infini.
A travers des créations animées, interactives ou générées automatiquement, à chaque fois originales : l’art numérique est une porte ouverte à une nouvelle ère de communication pour les acteurs du marketing et de la publicité.
Les halls d'hôtels, de bureaux, de gares, les espaces de vente, les entreprises ou encore le mobilier urbain se muent en des supports de grande audience pour les marques. Ces lieux de transit deviennent alors des espaces de curiosité et d'expériences pour un espace public réenchanté.
Ces marques peuvent également produire cette nouvelle génération d’artistes numériques. Pour les artistes souhaitant étendre le champ et la portée de leurs créations, autant que pour les entreprises désireuses de soutenir une démarche novatrice et fédératrice, ces partenariats sont l’opportunité pour tous de valoriser une communication d’un genre nouveau. En éclaireur de référence, Bright se positionne en trait d’union de ces collaborations.
L’art numérique est pour moi l’expression d’un monde en constante mutation ; il se nourrit de la rencontre de la technologie, de l’art et des médias. Dépoussiérant une histoire de l’art jusque là incarnée par le burin, le crayon ou le pinceau, il fascine autant qu’il étonne et c’est précisément la source de notre inspiration chez Bright.
Quelles nouvelles relations vont se former entre ces artistes d’un nouveau genre et les marques ? Comment faire travailler les deux en bonne intelligence ? L’artiste du XXIème siècle sera-t-il codeur ? Des questions passionnantes qui nous portent chaque jour vers de nouveaux paradigmes créatifs.
Oeuvre numérique « Twitter Museum Week » produite pour Twitter France, à l’occasion de la Museum Week 2015. Un algorithme génère 3000 oeuvres issues des datas Twitter des 3000 plus grands musées du Monde.
Quelques mots sur Bright
Fondé en novembre 2014, Bright est la première plateforme au monde, assurant l’hébergement, la diffusion et la monétisation de l’art numérique pour les écrans connectés. Elle dispose également d’un pole de production d’œuvres numérique au service des enjeux de marques. Fondée par Abdel Bounane, personnalité incontournable de la création digitale, et Martin-Zack Mekkaoui, expert réputé dans les domaines du cloud computing, cette startup a l’ambition de valoriser les marques en diffusant des œuvres numériques pour leurs espaces, ou encore produire des œuvres numériques sur-mesure pour les marques.
Fort d’une première levée de fonds de 500 000 euros, BRIGHT transforme les datas des entreprises en créations digitales uniques à la frontière de l’art et des nouvelles technologies.
Bright a déjà séduit plusieurs marques comme Nike, Audi, Twitter, ou encore LVMH.?