La libéralisation du transport ferroviaire est prévue par Bruxelles à l'horizon de 2019. Une aubaine pour les voyageurs européens qui pourront ainsi faire jouer la concurrence et payer moins cher leurs billets de train. Mais les Français pourraient être encore plus chanceux et faire jouer la concurrence dans moins de 3 ans.
« Arriva » arrive sur le marché
Celle qui veut tout changer dans le panorama ferroviaire français c'est « Arriva », société britannique de transports liée à la société ferroviaire allemande Deutsche Bahn (DB). Déjà présente dans une quinzaine de pays, elle voudrait bien être la première à entrer dans le marché français des trains régionaux.
Le 29 octobre 2013, pour ce faire, Arriva a rendu public un rapport dans lequel elle propose aux divers Conseil Régionaux de France de venir mettre son grain de sel dans les transports. Keith Bastow, responsable du développement d'Arriva en France, estime clairement que l'on peut « ouvrir le marché sans attendre 2019 ».
Une expérience qui durera deux ans
Mais avant de voir les prix d'Arriva intégrer le marché ferroviaire régional français, il va falloir attendre encore un peu. Pour l'instant le transport de passagers n'est pas encore ouvert, légalement parlant, à la concurrence en France. Il y a donc du travail de ce côté là pour le gouvernement.
Après quoi, Arriva propose de réaliser des tests avec les Régions et les collectivités intéressées afin de voir le véritable impact de la concurrence sur le marché. Si tout se passe bien pour l'opérateur britannique, les premiers TER estampillés « Arriva » pourraient voir le jour en 2016.
Si cette option doit faire grincer des dents à la SNCF, ce sont les associations de consommateurs qui doivent sourire. Le rapport publié par Arriva estime entre 20% et 30% l'économie réalisée par les voyageurs dans le cadre d'une ouverture à la concurrence de ce marché.