Le Mouvement ETHIC s’interroge sur le bien fondé de cette décision assez peu commentée, consistant à autoriser, donc à encourager « Un arrêt de travail immédiat en ligne, en cas de « symptôme » ou de cas contact.
Le symptôme est-il une maladie ? Le fait que le jour de carence soit à cette occasion supprimé est une véritable incitation à s’auto diagnostiquer.
Encore un coup d’arrêt potentiel à l’activité des entreprises.
« En toute bonne foi, quelle est la personne, un peu hypocondriaque qui n’a pas eu récemment des « symptômes » ? En cette période ou l’anxiété et l’angoisse sont entretenues en permanence. » s’interroge Sophie de Menthon.
Il ne s’agit pas de soupçonner les salariés de mauvaise foi, mais notre pays aujourd’hui a besoin d’une énergie économique que l'on s'obstine à empêcher, même involontairement et pour de bonnes raisons.
Entre le télétravail érigé en modèle pour l'avenir (pourtant compliqué pour la bonne marche de l’entreprise et facteur de baisse de productivité) et « l’arrêt symptôme », les salariés sont de plus en plus dissuadés malgré eux de s’impliquer au maximum au travail, au moment où c’est plus que jamais nécessaire.
Une décision « sanitaire » coûteuse, non concertée, anxiogène et sauf exception, inutile. Les chefs d'entreprises ont depuis longtemps expliqué quotidiennement à leurs salariés de se protéger eux-mêmes pour protéger l’entreprise (température, tests, alertes, consignes strictes d'isolement si nécessaire). En rajouter n’a pas grand sens…