Avec du recul, on se demande bien comment des centaines de personnes ont pu se faire arnaquer de la sorte. Mais évidemment, les escrocs ont visé en priorité des personnes vulnérables, malades, âgées ou seules. Alors on comprend mieux comment une arnaque immobilière d’une telle ampleur a pu se produire.
Malveillance, mensonges, abus
Seize personnes sont jugées depuis le 16 mars 2016 par le tribunal correctionnel de Paris. Elles sont soupçonnées d’escroquerie, de publicité mensongère et d’abus de faiblesse.
Tout remonte au début des années 2000. Les arnaqueurs ont créé une entreprise, baptisée Panorimmo. Ils proposaient à des particuliers un fichier de biens immobiliers à vendre, sans avoir à passer par des agences. Avec eux, les propriétaires étaient soi-disant assurés de vendre leur appartement ou maison dans des délais très courts, et à des prix bien supérieurs à ceux du marché. Las, les intéressés n’ont jamais vu l’ombre d’un acheteur ni d’une offre.
Jusqu'à 19 000 euros demandés
Le problème, c’est que pour accéder à ces potentiels clients, il leur fallait ouvrir leur bourse. Les sommes demandées allaient de 2 400 à 19 000 €, comme l’explique BFM TV.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a finalement été alertée. Mais le mal était fait.
Plus d'un millier de victimes ont pu être identifiées. Le procès doit durer un mois.