Après Volkswagen, le « dieselgate » va-t-il toucher Renault ? La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a fait parvenir au parquet de Nanterre les conclusions de son enquête sur les émissions polluantes des véhicules diesel de Renault.
Une transmission à la justice qui n’est pas un très bon signe pour le constructeur automobile. La DGCCRF a en effet constaté des manquements qui pourraient coûter cher à Renault. En septembre 2015, la justice américaine avait épinglé Volkswagen pour avoir truqué ses véhicules diesel, avec un résultat qui pèse lourd dans les comptes du groupe, obligé de rappeler ou de rembourser 11 millions de voitures partout dans le monde… sans compter les actions en justice.
Des irrégularités présumées chez Renault
En ce qui concerne Renault, ce sont des irrégularités présumées dans la dépollution de moteurs diesel auxquelles le groupe fait face. Le ministère de l’Économie précise néanmoins qu’une douzaine d’autres constructeurs sont concernés. La justice doit maintenant décider des suites à donner à ces « manquements présumés ».
Renault se défend
Du côté de Renault, on martèle que les véhicules « ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution », et qu’ils ont « tous et toujours » été homologués conformément à la loi et aux réglementations. Pour le constructeur, ses voitures sont conformes aux normes en vigueur. Renault attend désormais du procureur de la République qu’il se prononce.