Tim Cook, patron d’Apple, a déclaré dans une interview accordée aux Échos que les taxations des multinationales soient définies par l’OCDE.
La Commission européenne lui réclame 13 milliards d’euros
Quoi doit trancher les taxations sur les multinationales ? C’est la question à laquelle a dû se pencher Tim Cook, patron d’Apple qui s’est montré favorable par une intervention « au niveau de l’OCDE ». Dans une interview publiée vendredi 4 octobre dans Les Échos, Tim Cook estime que « les multinationales payent leurs impôts au bon endroit ».
Les procédures sont toujours en cours en Europe. Un conflit l’oppose avec la Commission européenne qui lui demande de rembourser à l’Irlande 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux jugés indus. Le patron du « premier contribuable mondial », comme il définit sa société, avait répondu en août 2016 dans une lettre où il rappelait la présence de son entreprise en terre irlandaise depuis 1980.
Pas de monnaie virtuelle
Dans l’entretien, Tim Cook n’exclut pas le développement de sa carte de crédit virtuelle dans d’autres pays. « L’Apple Card » a été lancée aux États-Unis cet été, en partenariat avec la banque Goldman Sachs. Pour qu’elle s’exporte jusqu’en France, Apple devra trouver une « banque de détail qui soit particulièrement agile », explique-t-il.
Pour autant, pas question que la marque à la pomme croquée crée sa monnaie virtuelle, à l’instar de Facebook et de son projet Libra. « Une entreprise privée n’a pas à chercher à gagner du pouvoir par ce biais », a-t-il répondu. « La monnaie doit rester dans les mains des États. Je ne suis pas à l’aise avec l’idée qu’un groupe privé crée une monnaie concurrente », a-t-il conclut.