Le marché de l'immobilier ancien a été dans une forme olympique l'an dernier. Le prix du mètre carré approche des 3.000 euros en moyenne, tandis qu'il ne s'est jamais autant vendu de maisons.
Le secteur de l'immobilier ancien a connu une année que certains pourront qualifier d'historique. Les Français ont en effet beaucoup déménagé pour plus grand, si possible avec un jardin ! La crise sanitaire, accompagnée de ses couvre-feux et de ses confinements, a en effet poussé bon nombre d'entre eux à changer de logement. Une demande en hausse donc, qui a propulsé le prix moyen du mètre carré. Selon l'indice Meilleurs Agents révélé par Les Échos, le mètre carré a atteint 2.993 euros au 31 décembre, et la barre symbolique des 3.000 euros sera rapidement franchie.
Le mètre carré proche des 3.000 euros en moyenne
L'an dernier, il s'est vendu 1,2 million de maisons, du jamais vu dans le secteur et qui témoigne de l'envie des Français d'habiter dans des logements plus spacieux. Le prix des maisons a progressé de 6,3% sur l'ensemble de l'année, contre 3% seulement pour les appartements : c'est la première fois qu'une telle différence est enregistrée par l'indice. Si les villes moyennes ont beaucoup profité de cet engouement, c'est moins le cas à Paris et, dans une moindre mesure, à Montpellier.
Baisse du marché à Paris
Ainsi, à Paris intra-muros, le marché a reculé de 3% l'an dernier, avec un prix moyen du mètre carré qui s'est établi à 10.203 euros. C'est effectivement en baisse par rapport aux 10.700 euros de l'année précédente, mais comme on le voit il n'y a pas lieu de s'inquiéter outre mesure. Cette vague d'achats dans le logement ancien a été alimenté par des conditions de crédit avantageuses, avec des taux historiquement très bas.