« L'Europe doit discuter des différences croissantes entre les économies française et allemande », a déclaré ce vendredi matin Angela Merkel devant la fédération des entreprises familiales allemandes. Affirmant que l’Allemagne était le « pôle de stabilité et le moteur de la croissance » en Europe, la chancelière s’est notamment félicitée de l’évolution positive des coûts du travail en Allemagne par rapport à la France...
Angela Merkel a également réaffirmé son opposition à la création d’euro-obligations, contrairement aux propositions faites la veille par François Hollande. « Le danger des propositions précipitées de mutualisation » de la dette serait de niveler les taux d'emprunt des Etats, selon la chancelière. « Celui qui occulte cela finit dans la médiocrité. Et la médiocrité ne doit pas devenir l'étalon » en zone euro. Le ton est donné !