Avec seulement 923 000 euros par an, il n'arrive plus à boucler ses fins de mois. L'ancien roi de Belgique Albert II, qui a abdiqué en juillet dernier pour laisser le trône à son fils aîné, Philippe, a lancé un vibrant appel à certains ministres belges : la "dotation" de plus de 900 000 euros que lui verse l'Etat ne suffit pas à assurer son train de vie, comme le raconte le correspondant du Monde à Bruxelles.
L'ex-roi a un ras-le-bol fiscal
D'autant qu'il doit désormais, comme les citoyens belges lambda, payer la TVA, des taxes, mais aussi des impôts –grand Dieu !-. Résultat, l'Etat lui reprend 200 000 euros (soit en fait seulement 22%) !
Reste que le Royaume finance les salaires de ses gardes du corps et de la « dizaine » de personnes à son service.
Il faut dire que les propriétés qu'il possède sur la Côte d'Azur, à Paris et à Rome ont des coûts d'entretien très élevés, et que le carburant de son yacht coute très cher !
Le roi est très déprimé
Blague à part, l'ancien roi serait « déprimé », selon une journaliste du quotidien belge Le Soir, du traitement que la nation lui réserve après vingt ans de bons et royaux services.
La population comprendra-t-elle l'amertume et le désarroi de son ex tête couronnée, partie en retraite de son plein gré ? Le Premier ministre acceptera-t-il que soit prise à la charge de l'Etat une partie de ses dépenses personnelles ? Pas sûr. Il a déclaré que le gouvernement n'avait pas l'intention de verser un euro de plus à l'ex-roi. C'est la crise pour tout le monde !