Alors que tout le monde se félicite du retour des beaux jours, les personnes allergiques redoutent le printemps. Et ces jours-ci, elles vont particulièrement souffrir.
Un pic allergène
Comme l’explique le dernier bulletin Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), le risque d’allergie sera notamment très élevé dans le Sud-Ouest, et moyen à élevé partout ailleurs, cette semaine. Onze départements ont été placés en alerte rouge.
Le réseau a mis en place une carte de vigilance, disponible ici : il est possible de survoler avec sa souris le département de son choix pour connaître instantanément le risque d’allergie pour chaque pollen.
Les pollens sont responsables de réactions allergiques appelées pollinoses, qui se manifestent principalement par des rhinites (rhume des foins) ou des rhino-conjonctivites, et plus rarement par de l'asthme.
Le boom des allergies respiratoires
L'allergie aux pollens toucherait de l'ordre de 30 % des adultes, et jusqu'à 20 % des enfants en France, selon un rapport de l'Anses sur l'exposition de la population générale à ces allergisants.
Depuis plus de trente ans, les allergies respiratoires sont en pleine expansion. Selon certaines estimations, le nombre de personnes touchées par des pathologies allergiques respiratoires, comme les rhinites saisonnières et l'asthme, aurait doublé ces 20 dernières années dans les pays industrialisés.
En cause, la pollution atmosphérique et le réchauffement climatique, qui pourraient contribuer à aggraver la situation en favorisant les réactions allergiques et en allongeant la durée de la pollinisation.