La hausse du coût du gaz est un coup dur pour les Européens. Et notamment, très dépendants de l’approvisionnement russe, les Allemands vont voir leur facture grimper de façon vertigineuse à l’automne.
Répercuter la hausse des prix
L’inflation est galopante depuis plusieurs mois, la guerre en Ukraine accélère la flambée des prix. Premier poste de dépense touché : l’énergie. Depuis des semaines, le coût du gaz et de l’électricité est en forte hausse. La facture est encore plus lourde pour les économies très dépendantes des livraisons en provenance de Russie, c’est le cas de l’Allemagne. Conséquence directe : dès le 1er octobre, les importateurs vont devoir faire payer aux clients les surcoûts.
À partir de cette date, ils vont faire payer 2,4 centimes de plus par kilowattheure (Kwh) de gaz. Cela concerne aussi bien les ménages que les entreprises. Pour certains, la note risque d’être salée. D’après les premières estimations, cela représenterait une hausse de 600 euros par an pour une famille avec deux enfants avec une consommation moyenne de 20.000 Kwh.
Des aides pour les plus précaires
Conscient d’un surcoût difficilement supportable, le gouvernement allemand cherche la parade. Première idée avancée : supprimer une partie de la TVA sur les factures. À la clé, une centaine d’euros d’économisés par an par chaque foyer, un premier pas. Les tarifs seront également recalculés tous les trois mois. L’Allemagne a déjà mis en place des aides pour un montant de 30 milliards d’euros. Une partie d’entre elles comme les ristournes à la pompe pourrait être prolongées après le mois d’août.
Dépendante à 50% des importations russes, l’Allemagne cherche par tous les moyens à réduire toujours plus les quantités achetées à la Russie. Elle plafonne pour le moment à 35% d’importation. Une mauvaise nouvelle pour les portes-monnaies des Allemands.