La Cour des comptes s'interroge ce jour sur l'efficacité des allègements de cotisations sur les bas salaires pour aider l'emploi.
La Cour des comptes ne vit donc pas dans le même monde que les entrepreneurs français. La Cour des comptes ne constate t elle pas l'explosion du chômage ? La Cour des comptes ne constate t elle pas l'implosion de la compétitivité des entreprises françaises ?
Les prélèvements fiscaux pour les entreprises ne cessent d'augmenter
Les allègements de cotisations sur les bas salaires ne sont en rien une niche. Ils sont l'amortisseur nécessaire qui permet de remettre au niveau ce que coûte un salarié français face à un salarié d'un Etat voisin. Depuis trente ans, les prélèvements fiscaux sur les entreprises ne cessent d'augmenter. Le ras-le-bol des entrepreneurs est grand. Nous n'accepterons pas plus longtemps que la Cour des comptes se fasse sa communication sur notre dos.
La Cour des comptes plume les chefs d'entreprise
Nous voyons bien que la Cour des comptes s'apprête à entonner: "Alouette, je te plumerai...". Que la cour se mette à Benchmarker les pratiques fiscales et sociales des Etats qui nous entourent et qui sont nos concurrents sur le terrain de la compétition économique quotidienne. Cela l'éclairera sur les limites de son interrogation dans lesquelles nous voyons déjà se dessiner les prémisses de ses conclusions.
Il lui restera ensuite à mesurer au-delà du coût du travail le coût des nombreuses rigidités réglementaires et administratives qui pèsent sur l'activité de nos entreprises car remettre en marche la machine créatrice d'emplois ne peut pas commencer par dissuader les entreprises françaises d'embaucher les salariés les plus éloignés du marché du travail. Or ce sont les premiers concernés par les allègements de cotisations.