Airparif publie aujourd'hui, 04 juillet, son étude sur l'évolution de la qualité de l'air dans la capitale entre 2002 et 2012. Pas ce que nous subodorions.
Ça s'améliore. En 10 ans, les émissions de particules fines (le grand ennemi, en particulier émises par les moteurs diesel et qu'on estime responsables de 42.000 décès en France chaque année) ont diminué de 35%. Parallèlement, Airparif annonce -30% pour les émissions de NOx (oxyde d'azote) et -13% pour celles de CO2 (gaz à effet de serre). Pas mal, même si "les niveaux de pollution restent supérieurs à la réglementation".
Facteur principal ("d'abord et surtout") de l'amélioration : les actions nationales et européennes "sur l'ensemble des sources de pollution : trafic, chauffage et industrie". Viennent "ensuite, les aménagements réalisés dans Paris"... Amusant de constater que Delanoë inverse l'ordre dans son communiqué assez triomphal sur l'étude. En tout état de cause, monsieur le Maire, notre question demeure : comment ça se fait que Paris pue autant ?
D'ici la fin 2013, la mairie de Paris annonce que 560 km de voies (soit 37% de l'ensemble des axes de circulation de la capitale) seront limités à 30km/h. Enjoy !
Voir le communiqué de Bertrand Delanoe
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