Eco Digest du 28 juin 2012 (1) – Des A320 "made in America". Airbus va ouvrir sa première usine américaine à Mobile, en Alabama, annonce le New York Times, citant des sources proches du dossier. Le constructeur aéronautique européen y investira des centaines de millions de dollars pour y assembler ses monocouloirs A320 sur le sol de son concurrent Boeing. La maison-mère d’Airbus, EADS, est déjà présente dans la petite ville du sud-est américain depuis 7 ans, elle y possède un site d’ingénierie. La construction d’une usine Airbus y avait été évoquée lors de l’appel d’offres des avions-ravitalleurs lancé par United States Air Force l’an dernier, un méga-contrat de 35 milliards de dollars remporté finalement par Boeing.
En s’installant au pays du dollar, Airbus compte réduire ses coûts de production et profiter d’un effet de trésorerie sur le taux de change. Le constructeur espère également gagner du terrain sur son rival américain. Car si les deux constructeurs se partagent le marché mondial à parts quasi égales, Airbus n’occupe que 20 % du marché nord-américain, le plus important pour les avions monocouloirs, type A320 et B737. Le constructeur européen prévoit qu’environ 70 % des avions qui seront vendus dans le monde d’ici à 2030 seront de ce type, soit 19 200 appareils neufs d’une valeur de 1 400 milliards de dollars. Airbus table sur le remplacement des appareils vieillissants, notamment au sein des compagnies aériennes américaines, qui pourraient être intéressées par un Airbus A320 fabriqué sur place. Les Européens jouent la carte du "made in America".
- Le nom de Madoff réapparaît dans les médias américains, mais, cette fois, il s’agit de Peter, le frère cadet de Bernard. Peter a travaillé avec l'ex-homme d'affaires pendant plus de 30 ans. Il est accusé de fraude financière pour avoir fait de fausses déclarations, falsifié des documents et entravé le travail de l'IRS, les impôts américains. Son procès va s'ouvrir. Peter Madoff vient d’annoncer qu’il plaidera finalement coupable, alors qu'il avait nié en bloc au début du scandale. Tous ses biens et avoirs, estimés à plusieurs milliards de dollars, sont confisqués et il risque dix ans de prison. Bernard Madoff en purge cent cinquante...