L’Iran n’a pas tardé à sortir le carnet de chèques pour renouveler la flotte vieillissante de sa compagnie aérienne IranAir. Pas de jaloux, les deux principaux concurrents sur ce marché sont servis.
Boeing en a déjà profité, avec une commande record de 80 avions. C’est au tour d’Airbus de se voir confirmer sa propre commande, qui porte sur 100 avions. Au prix catalogue, cela représente la bagatelle de 20 milliards de dollars, mais la facture finale sera sans doute moins élevée. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une véritable manne pour l’avionneur européen !
Une commande record pour Airbus
Téhéran a besoin de 46 moyen-courriers A320, 38 long-courriers A330, ainsi que 16 A350. Seule ombre au tableau : le pays renonce finalement à l’A380 ; l’aéroport de la capitale n’est pas aménagé pour recevoir le très gros porteur d’Airbus. Les premiers appareils seront livrés dès le début de l’année prochaine.
Des négociations rapides
Cette commande ne tombe pas du ciel : elle est le fruit de discussions qui durent depuis des mois. L’Iran bénéficie ici de la levée d’une partie des sanctions internationales, suite à la signature de l’accord sur le nucléaire. Washington avait donné son feu vert à Boeing et Airbus en septembre de cette année, mais dans les faits les deux constructeurs négocient depuis bien plus longtemps. Un accord de principe, signé dès le mois de janvier, faisait ainsi état de 118 appareils, dont 12 A380.