Airbus réussit son ouverture du salon aéronautique de Dubaï, avec l'annonce d'un méga contrat de 255 avions A321. Montant de la commande, au prix catalogue : trente-trois milliards de dollars.
Le secteur aérien est encore en convalescence suite à la crise sanitaire, mais Airbus prépare activement l'avenir. En ouverture du salon aéronautique de Dubaï, premier de cette ampleur après la pandémie, le constructeur européen a en effet annoncé une commande de 255 avions A321 pour le compte d'Indigo Partners, une société d'investissements américaine spécialisée dans l'aérien. Cent-deux avions iront renforcer la flotte de la low-cost hongroise Wizz Air, quatre-vingt-onze pour l'américaine Frontier Airlines, trente-neuf pour la compagnie mexicaine Volaris et vingt-trois pour la chilienne Jetsmart.
Un secteur aérien en convalescence
Prix catalogue, ce contrat représente trente-trois milliards de dollars. Dans les faits, Indigo Partners va payer beaucoup moins cher, les commandes groupées permettant justement à l'acheteur de réaliser de substantielles économies. Pour Guillaume Faury, le président exécutif d'Airbus, c'est du « donnant-donnant », a-t-il expliqué durant la signature des contrats. C'est aussi un pari sur l'avenir pour l'acheter, qui estime que les vols moyen-courrier vont redémarrer plus vite que le long-courrier qui reste soumis à des réglementations plus tatillonnes.
Le succès de l'A321
Si l'A321 est un mono-couloir qui répond à ce critère, Airbus va aussi fournir à Indigo Partners vingt-neuf modèles XLR qui est en mesure de réaliser des liaisons long-courrier. Ce qui était l'apanage des gros porteurs du type A350. Selon le constructeur, l'A321 XLR rencontre un grand succès, tout comme l'ensemble de cette famille d'avions qui représente 7.500 commandes jusqu'à présent ! De son côté, le rival américain Boeing a annoncé la conversion de onze B737 en avions cargo, ce qui n'implique pas de construction d'avions.