Manuel Valls a mis fin à la grogne des militants écologistes qui reprochaient à François Hollande de ne pas tenir sa promesse de suppression des aides à l’export du charbon. Pour autant le projet soulève quelques questions de cohérence, notamment au sujet des activités des entreprises d’Etat à l’étranger.
Suppression des aides à l’exportation du charbon
Les militants ont crié au scandale trop vite. A l’image du Nouvel Observateur qui titrait le 23 janvier « Subventions charbons : Hollande zappe sa promesse. » Finalement, Manuel Valls et Ségolène Royal ont pris à bras le corps les questions environnementales en présentant mercredi 4 février la feuille de route écologique du gouvernement.
Parmi les mesures, la suppression des aides à l’exportation du charbon était très attendue. Le président de la République s’était en effet engager à la prendre lors de la dernière conférence environnementale. Le Premier ministre confirme, « le président de la République l'a dit et je le répète : la France supprimera l'assurance-crédit à l'export des centrales à charbon sans stockage de CO2. »
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