Ce montant provient du CEA (Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique) qui appelle par la même occasion à un effort conjoint de l’Afrique pour lutter contre cette tendance qui a un effet négatif sur les le développement du continent tant au niveau social qu’économique.
Le chef du service d'information et de communication de la CEA, Yinka Adeyemi, a ainsi déclaré au journal Zambia Daily, que « selon certaines estimations, plus de 50 milliards de dollars sont transférés de l'Afrique par an à travers des flux financiers illicites. C'est pourquoi le groupe de haut niveau des Nations unies sur les flux financiers illicites venant d'Afrique, présidé par l'ancien président Thabo Mbeki, tient des consultations sous régionales dans le but de recommander des politiques appropriées pour contrer le problème et demander le rapatriement des fonds volés vers le continent ». Le mot d’ordre de ce groupe étant ainsi, de « traquer, arrêter et récupérer l'argent ».
« Les gens qui siphonnent de l'argent hors de l'Afrique ne sont pas venus avec des armes... ils sont aidés par notre propre peuple. », a-t-il ajouté. Ces flux financiers illicites sont en grande partie des factures fictives et de la corruption habituelle.
Lors d’un récent meeting à Addis Abeba, M. Yinka Adeyemi a exhorté les journalistes à participer à cet effort en exposant les malversations et en informant le public de façon crédible pour que les citoyens puissent en retour demander des comptes à leur gouvernement.